L’arrêt du sucre peut entraîner des symptômes assez désagréables. Voici les principaux, ainsi que leurs causes et comment lutter contre eux.
L’alimentation des futures mamans influence leur fertilité. Selon une nouvelle étude israélienne parue dans Clinical Science, manger un petit-déjeuner conséquent favorise l’ovulation des femmes souffrant du syndrome des ovaires polykystiques.
Le syndrome des ovaires polykystiques touche près d’une femme sur 10 en âge de procréer. En créant une résistance à l’insuline, ce syndrome provoque une élévation de la production d'hormones sexuelles mâles : les androgènes - comme la testostérone. Les conséquences sont une augmentation de la pilosité, de l’acné, des cycles irréguliers et des problèmes de fertilité. Ces femmes ont un risque important de diabète de type 2.
Pour savoir si la répartition des repas avait un impact sur la résistance à l’insuline et la fertilité, les chercheurs ont recruté 60 femmes de 25 à 39 ans atteintes du syndrome des ovaires polykystiques. Leur IMC était d’environ 23, ce qui signifie qu’il s’agissait de femmes minces. Elles ont toutes consommé 1 800 calories par jour mais séparées en deux groupes : certaines avaient comme repas principal (980 calories) le petit-déjeuner et d’autres le repas du soir. Dans les deux cas, le repas de midi comptait pour 640 calories. L'expérience a duré 12 semaines.
Un petit-déjeuner riche en protéines peut aider à mieux contrôler la glycémie.
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Résultats : chez les femmes qui ont mangé un gros petit-déjeuner, les taux d’insuline et de glucose ont diminué. Ces femmes voyaient leur niveau de testostérone baisser de 50 % alors qu’il restait stable dans le groupe qui mangeait plus le soir. Enfin, il y avait plus de femmes qui ovulaient dans le groupe « petit-déjeuner ».
Par conséquent, manger un petit-déjeuner copieux améliore la fertilité des femmes minces qui souffrent du syndrome des ovaires poykystiques.
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Source
Jakubowicz D, Barnea M, Wainstein J, Froy O. Effects of caloric intake timing on insulin resistance and hyperandrogenism in lean women with polycystic ovary syndrome. Clin Sci (Lond). 2013 Nov;125(9):423-32. doi: 10.1042/CS20130071.