L’arrêt du sucre peut entraîner des symptômes assez désagréables. Voici les principaux, ainsi que leurs causes et comment lutter contre eux.
Les bénéfices sur la santé cardiovasculaire d’une consommation modérée d’alcool sont désormais bien reconnus. Mais peut-on raisonnablement conseiller de boire du vin régulièrement sans risque pour le foie ? C’est ce qu’ont voulu vérifier des chercheurs américains. A leur grande surprise non seulement la consommation modérée de vin rouge n’avait pas de conséquences fâcheuses au niveau hépatique, mais surtout elle diminuait le risque de maladie du foie.
Pour mettre ce résultat en évidence, les chercheurs de l’école de médecine de San Diego ont suivi 12.000 personnes qu’ils ont interrogées sur leur consommation d’alcool tout en surveillant la survenue de maladies du foie. Ils se sont alors aperçus que ceux qui buvaient jusqu’à un verre de vin rouge par jour avaient deux fois moins de risque d’atteintes hépatique que les abstinents.
Mais tous les alcools ne se vaudraient pas. En effet, contrairement à ce qui a été observé avec le vin rouge, la consommation de bière et de spiritueux semble avoir l’effet inverse et augmenterait le risque de maladie du foie. Comment expliquer que seul le vin rouge ait cet effet ? « Probablement grâce au resvératrol qu’il contient », répondent les auteurs. Ce puissant polyphénol que l’on retrouve dans la peau du raisin est sur le devant de la scène depuis quelques années pour ses multiples vertus contre le vieillissement, le diabète ou encore l’obésité.
Dunn W, Xu R, Schwimmer JB. Modest wine drinking and decreased prevalence of suspected nonalcoholic fatty liver disease. Hepatology. 2008 Feb 21