Contrairement à d'autres modes de cuisson plus agressifs, la cuisson à la vapeur permet de conserver certaines propriétés nutritives des aliments et de limiter la production de molécules toxiques. Les explications avec Juliette Pouyat, auteure du livre Le bon choix pour cuisiner.
Quel adolescent n’a jamais essayé, « pour voir », de fumer une cigarette ? Et pourtant tous ne deviennent pas des fumeurs invétérés. Pourquoi certains sombrent-ils dans les affres enfumées du tabagisme alors que d’autres n’approcheront plus jamais une cigarette ? Tout dépend de la sensation ressentie lors de cette première « taffe », concluent des chercheurs américains. Ces derniers viennent de montrer que les ados qui ressentent un sentiment de détente et de relaxation lors de leur clope ont plus de risque de devenir des vrais fumeurs.
Le docteur Joseph DiFranza de l’Université du Massachusetts a suivi 1000 adolescents pendant 4 ans en leur demandant de raconter les sensations associées à leur première cigarette. Au cours de cette période, 217 ados ont essayé de fumer. Parmi eux, seuls 83 sont devenus des « addicts » de la cigarette. Les chercheurs se sont alors rendus compte que les ados qui rapportaient un sentiment de relaxation après la première bouffée de tabac de leur existence étaient ceux qui avaient le plus de risque de devenir fumeurs plus tard.
« C’est le signe que probablement le cerveau de certains ados est plus sensible à la nicotine que d’autres », soulignent les auteurs. La pression sociale subie par les adolescents que leurs copains poussent à fumer ne serait pas le seul facteur décisif. « C’est la réponse du cerveau à cette première dose de nicotine qui est déterminante », explique le dr DiFranza. Avec une certitude : le meilleur moyen de s’arrêter, c’est de ne pas commencer.
Joseph R. DiFranza, Susceptibility to Nicotine Dependence: The Development and Assessment of Nicotine Dependence in Youth 2 Study, Pediatrics 2007; 120: e974-e983.