Le coup de foudre fait appel aux mêmes circuits du cerveau que la dépendance au drogue, ou au sucre.

Les résultats obtenus pour le cancer des ovaires sont importants car « la plupart des patientes atteintes de cancers des ovaires deviennent résistantes aux traitement classiques par chimiothérapie » affirme Rebecca Liu de l’Université du Michigan. Avec ses collègues, elle a appliqué des solutions de gingembre sur des cultures de cellules ovariennes cancéreuses. Résultat : les cellules cancéreuses meurent par autodigestion et autodestruction, deux processus de mort cellulaires appelés autophagie et apoptose. « On a pu constater que l’action du gingembre pour tuer les cellules cancéreuses était aussi efficace voire plus efficace que les traitements chimiothérapie » précise Jennifer Rhode qui a participé aux travaux. L’utilisation du gingembre pourrait donc éviter le problème de résistance à la chimiothérapie et s’avérer un allié de poids dans le traitement de ce cancer.
En ce qui concerne l’action du piment, c’est la capsaïcine, molécule donnant le goût piquant à ce petit légume rouge, qui possède de précieuses vertus : « donnée à des souris atteintes de cancer du pancréas, la capsaïcine a pour effet de tuer les cellules cancéreuses par apoptose, ce qui réduit significativement la taille des tumeurs » explique Sanjay Srivastava de l’Université de l’Ecole de Médecine de Pittsburgh. L’intérêt de la capsaïcine est que son action destructrice n’affecte que les cellules malignes et préserve les cellules saines.
Ces deux découvertes sont une première étape, et il faudra attendre que l’efficacité de ces épices soit démontrée sur des personnes cancéreuses pour vraiment se réjouir. En attendant, ces résultats viennent ajouter leur pierre à l’idée de plus en plus évidente que de nombreuses épices utilisées couramment dans la cuisine ont une action anticancéreuse.
Rebecca Liu, Sanjay Srivastava – Meeting of American Association for Cancer Research, Washington -04/04/2006.
Les meilleurs livres et compléments alimentaires sélectionnés pour vous par NUTRISTORE, la boutique de la nutrition.
Découvrir la boutiqueLe coup de foudre fait appel aux mêmes circuits du cerveau que la dépendance au drogue, ou au sucre.
Si le risque de souffrir de calculs biliaires est influencé par des facteurs génétiques, il l’est encore plus par des facteurs environnementaux modifiables. De bons choix alimentaires vous aideront à prévenir les calculs biliaires. Explications et conseils du Dr Martine Cotinat, médecin gastro-entérologue.
Découvrez 7 bonnes raisons de pratiquer la méditation. Et des pistes pour vous y mettre.