Contrairement à d'autres modes de cuisson plus agressifs, la cuisson à la vapeur permet de conserver certaines propriétés nutritives des aliments et de limiter la production de molécules toxiques. Les explications avec Juliette Pouyat, auteure du livre Le bon choix pour cuisiner.
Les colorants alimentaires pourraient favoriser les troubles de l’hyperactivité chez les enfants. Ce n’est pas nouveau et ça a encore été confirmé il y a quelques mois par une étude publiée dans la revue le Lancet.
A la suite de ces résultats le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) vient de réclamer l’interdiction de ces substances.
Sur le banc des accusés, 6 colorants : le jaune orange (E110), la carmoisine (E122), la tartrazine (E102), le rouge ponceau 4R (E124), le jaune de quinoléine (E104) et l’allura red AC (E129) et un conservateur, le benzoate de sodium (E 211).
"Il est inacceptable de laisser sur le marché des substances clairement suspectées d'augmenter l'hyperactivité chez les enfants, d'autant plus qu'elles n'ont aucune valeur ajoutée si ce n'est que de colorer la nourriture", a commenté jeudi Monique Goyens, directrice générale du BEUC.
En mars dernier l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) chargée de donner des avis à Bruxelles, avait conclu que l'étude mise en avant "n'apportait que des preuves limitées d'un léger effet sur l'activité et l'attention de certains enfants". Elle ne suffirait donc pas pour modifier la politique européenne en matière de colorants alimentaires.
"L'Union européenne doit faire passer la santé de ses consommateurs les plus vulnérables avant tout autre intérêt", rétorque Monique Goyens. Affaire à suivre…
Pour tout savoir sur les colorants alimentaires, consultez le dossier consacré à ce sujet sur LaNutrition.fr