Contrairement à d'autres modes de cuisson plus agressifs, la cuisson à la vapeur permet de conserver certaines propriétés nutritives des aliments et de limiter la production de molécules toxiques. Les explications avec Juliette Pouyat, auteure du livre Le bon choix pour cuisiner.
Selon les chercheurs de l’Institut de recherche de santé publique de l’Université de Montréal, l’exposition professionnelle à certaines substances avant l’âge de 36 ans serait associée à une augmentation importante du risque de développer un cancer du sein à la ménopause.
Afin de déterminer l’impact de l’exposition professionnelle à certains composés sur le risque de cancer du sein, les auteurs ont suivi 1169 femmes âgées de 50 à 75 ans. Parmi elles, 556 ont eu un cancer du sein en 1996 ou 1997, après le début de leur ménopause.
Une équipe de chimistes et de spécialistes en hygiène du travail a évalué l’exposition de ces femmes à 300 substances pendant leur temps de travail.
Résultat : le risque est sept fois plus élevé chez les femmes exposées aux fibres acryliques et deux fois plus élevé chez celles exposées aux fibres de nylon. Par ailleurs, l'exposition à des hydrocarbures aromatiques polycycliques, trouvés dans les produits dérivés du pétrole, triple le risque de cancer du sein hormono-dépendant.
Ces résultats confortent la théorie selon laquelle le tissu mammaire est plus sensible aux toxines chimiques chez les femmes de moins de 40 ans.
« Les jeunes femmes devraient être considérées comme une population sensible face aux expositions professionnelles et peut-être environnementales », concluent les chercheurs.
Pour en savoir plus, consultez notre dossier sur le cancer du sein.
Labrèche F, Goldberg MS, Valois MF, Nadon L ; Postmenopausal breast cancer and occupational exposures. Occup Environ Med. 2010 Apr;67(4):263-9.