Prenez l’escalier, c’est bon pour la santé !

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 20/03/2008 Mis à jour le 06/02/2017
Actualité

Des chercheurs danois viennent de démontrer que le fait de réduire l’activité physique quotidienne augmente rapidement le risque de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Ah, une place de parking juste à côté de mon bureau, bonne nouvelle ! Et l’ascenseur qui n’est pas en panne, ce matin. En voilà une journée qui commence bien ! Vous croyez ? Et bien méfiez vous… Une nouvelle étude danoise vient de montrer que le simple fait de réduire son activité physique quotidienne – par exemple en se garant au plus près de son bureau ou encore en prenant l’ascenseur plutôt que l’escalier – conduit à une augmentation rapide du risque de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Pour parvenir à ces conclusions le docteur Rikke Krogh-Madsen et ses collègues du Centre d’étude de l’inflammation et du métabolisme de Copenhague ont demandé à des jeunes hommes en bonne santé de diminuer leur niveau d’activité physique. Consignes : prenez votre voiture même sur des courtes distances, garez-vous au plus près de chez vous, délaissez l’escalier au profit de l’ascenseur.

Au bout de 14 jours de ce programme les chercheurs ont fait une prise de sang aux volontaires pour évaluer plusieurs marqueurs de leur état de santé. Verdict : augmentation des niveaux d’insuline, de peptide-C et de triglycérides traduisant une augmentation du risque de diabète et de maladies cardiovasculaires.

« C’est fou que seules deux semaines de diminution de l’activité physique puissent provoquer de tels changements métaboliques » s’étonnent les chercheurs. La bonne nouvelle, c’est que cet effet est réversible. « En reprenant une activité physique normale, les marqueurs biologiques reviennent à la normale au bout de 2 semaines » précisent les auteurs.

Alors, demain matin, optez pour l’escalier !

Metabolic Responses to Reduced Daily Steps in Healthy Nonexercising Men Rasmus H. Olsen; Rikke Krogh-Madsen; Carsten Thomsen; Frank W. Booth; Bente K. Pedersen JAMA. 2008;299(11):1261-1263.

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