Avec la nouvelle année a sonné l’heure des bonnes résolutions. En 2023, il est urgent de continuer à réduire nos déchets.
Alors que l’agriculture moderne favorise sur la même parcelle les monocultures, des chercheurs français du Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE-CNRS/université de Montpellier) et de l'Inra de Lusignan viennent de montrer que les polycultures ont un rendement meilleur que les monocultures, surtout en condition de sécheresse. Les résultats sont publiés dans la revue Nature Plants.
L’étude, qui a duré un an et demi, a porté sur 5 plantes fourragères, avec des parcelles en monoculture et d’autres associant les 5 plantes. Les chercheurs ont également fait varier la diversité génétique. Certaines parcelles ont été irriguées d'autres pas, pour vérifier le comportement des plantes en situation de sécheresse.
En irrigation, le rendement des parcelles de plantes mélangées était supérieur aux plantes en monoculture de 200 grammes par m2, soit 2 tonnes par hectare. En situation de sécheresse, la différence est montée à 8 tonnes par hectare. Le rendement des parcelles contenant dix génotypes différents de la même espèce était plus stable que celui de celles ayant un seul génotype.
Cette étude suggère que la biodiversité, telle que la pratique la permaculture, est plus intéressante pour améliorer les rendements que le modèle actuel.