Deux études suggèrent qu'il est possible, par des changements de mode de vie, d'inverser le déclin cognitif léger et la maladie d'Alzheimer à un stade précoce.

Les déficits en vitamine D, fréquents en hiver, favoriseraient la dépression saisonnière.
La dépression saisonnière qui pourrait toucher jusqu’à 10 % de la population est liée au changement de saison : elle s’installe en automne et se poursuit en hiver. Elle est liée à différents mécanismes biologiques et psychologiques : la dépression certes, mais aussi l'alternance veille-sommeil ou la sensibilité de la rétine.
Un article paru dans Medical Hypotheses décrit le lien entre la dépression saisonnière et le manque de lumière qui limite la quantité de vitamine D dans l'organisme.
Les symptômes de la dépression saisonnière peuvent comprendre : fatigue avec baisse d'énergie, perte d’intérêt pour les activités qui en avaient autrefois, irritabilité, difficulté à se concentrer, besoin exagéré de sommeil, appétence pour le sucré (qui s’explique par le besoin d’augmenter le niveau de sérotonine - voir plus loin).
Une équipe internationale (Etats-Unis, Australie) a mené une revue de littérature sur une centaine d’articles pour savoir si la vitamine D pouvait contribuer à cette dépression saisonnière. Les chercheurs sont arrivés à la conclusion qu’il y avait bien une relation entre vitamine D et dépression saisonnière.
La vitamine D est fabriquée par la peau lorsqu’elle est exposée au rayons UVB du soleil, mais seulement lorsque leur longueur d'onde est inférieure à 313 nm. Or par exemple la France ne reçoit pas de rayonnement inférieur à 313 nm entre novembre et février, ce qui explique que l’organisme en produise peu ou pas du tout en hiver. Une part importante de la population européenne manque de vitamine D. Des taux de 25(OH)D3, la vitamine D circulante, supérieurs à 75 nmol/L (30 ng/mL) sont généralement recommandés, rendant le plus souvent une complémentation nécessaire en hiver
La vitamine D présente dans le système nerveux central pourrait influencer la production de sérotonine et de dopamine. C’est ainsi que la vitamine D pourrait jouer un rôle dans la dépression, comme l’explique Michael Kimlin, un des auteurs de l’article : « Il existe des preuves que de faibles niveaux en dopamine et sérotonine sont liés à la dépression, c’est pourquoi il est logique qu’il puisse y avoir une relation entre ces bas niveaux de vitamine D et les symptômes dépressifs. Des études ont aussi trouvé que des patients dépressifs sont généralement de faibles niveaux de vitamine D. »
De plus, la vitamine D possède des récepteurs dans l'hypothalamus qui contrôle le rythme veille-sommeil.
Par conséquent, pour une bonne santé mentale, il faudrait maintenir des niveaux suffisamment élevés en vitamine D en hiver, d’où la nécessité de s’exposer au soleil ou, à défaut, de prendre des compléments alimentaires.
Stewart AE, Roecklein KA, Tanner S, Kimlin MG. Possible contributions of skin pigmentation and vitamin D in a polyfactorial model of seasonal affective disorder. Med Hypotheses. 2014 Nov;83(5):517-25. doi: 10.1016/j.mehy.2014.09.010.
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