Adopter un régime kéto, une nouvelle piste de traitement du syndrome des ovaires polykystiques ? Des chercheurs l'ont testée.

Une consommation importante d'alcool augmente le risque de cancer et de maladies cardiovasculaires, une information qui n'a rien de nouveau. En revanche il est moins connu qu'une consommation modérée diminue le risque cardiovasculaire mais n'augmente pas le risque de cancer (voir les explications de Thierry Souccar). Une nouvelle étude suggère qu'avoir un peu d'alcool dans le sang lors d'une hospitalisation à la suite d'un traumatisme augmenterait les chances de survie.
Des chercheurs de l'université de l'Illinois (Etats-Unis) ont scruté les registres hospitaliers de l'état et ont recueilli des informations sur 190 612 personnes hospitalisées entre 1995 et 2009. Les malades ont été classés en fonction de leur taux d'alcool dans le sang tel qu'il fut mesuré lors de leur hospitalisation. 6 733 personnes sont mortes des suites de leurs blessures. L'analyse des données révèle que ceux qui avaient le taux d'alcool le plus élevé dans le sang lors de l'hospitalisation (0,5% d'alcool dans le sang) ont eu 17% de chances supplémentaires de survivre comparativement aux personnes non alcoolisées. L'alcool semble protecteur en cas d'hospitalisation à la suite d'un choc, de blessures internes, de fractures ou de plaies ouvertes mais pas en cas de brûlure.
Ces résultats intéressants sont néanmoins difficiles à interpréter compte tenu du faible nombre de recherches menées sur cette question. Les chercheurs expliquent qu'un effet neuro-protecteur de l'alcool a pu être mis en évidence sur des modèles animaux et demandent à ce que de nouvelles recherches soient engagées pour comprendre ces mécanismes : "nous pourrions soigner les malades victimes de traumatismes à l'aide de médicaments qui imitent une partie des effets de l'alcool" estime-t-il.
Lee S. Friedman. Dose–response relationship between in-hospital mortality and alcohol following acute injury. Alcohol (Fayetteville, N.Y.) 1 December 2012 (volume 46 issue 8 Pages 769-775 DOI: 10.1016/j.alcohol.2012.08.006)
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