Maladie d’Alzheimer : la pollution automobile jouerait-elle un rôle ?

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 26/04/2011 Mis à jour le 21/11/2017
Une étude menée chez la souris suggère les effets néfastes de la pollution automobile sur le cerveau.

Outre ses méfaits sur les systèmes cardiovasculaires et respiratoires, le trafic urbain pourrait également être délétère pour le cerveau. Selon les chercheurs de l’Université de Californie du Sud, l’exposition à la pollution automobile altèrerait les neurones et pourrait ainsi entraîner un vieillissement prématuré et favoriser la maladie d’Alzheimer.

Les auteurs ont recréé les conditions du trafic urbain en laboratoire. Les souris ont été exposées 15 heures par semaine durant 10 semaines a un air pollué par les automobiles afin d’évaluer l’effet de cette pollution sur leur cerveau.

Résultat : les fines particules, qui ne sont pas filtrées par les voitures, entraînent une inflammation ainsi que des dommages au niveau des neurones impliqués dans l’apprentissage et la mémoire.

Pour en savoir plus, consultez notre dossier Environnement et pollution.

Référence:

Todd E. Morgan, David A. Davis, Nahoko Iwata, Jeremy A. Tanner, David Snyder, Zhi Ning, Winnie Kam, Yu-Tien Hsu, Jeremy W. Winkler, Jiu-Chiuan Chen, Nicos A. Petasis, Michel Baudry, Constantinos Sioutas, Caleb E. Finch; Glutamatergic Neurons in Rodent Models Respond to Nanoscale Particulate Urban Air Pollutants In Vivo and In Vitro. Environmental Health Perspectives, 2011; DOI:   10.1289/ehp.1002973.

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