Vers un vaccin contre le streptocoque B

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 02/02/2007 Mis à jour le 21/11/2017
Actualité

Une nouvelle piste pour ledéveloppement d'un vaccin contre le streptocoque B vient d'être découvertegrâce à de scientifiques travaillent en se servant d’une protéine secrétée parle virus lui-même. postamble();

Le Streptocoque B (SGB), également connu sous le nom de Streptococus agalactiae, est une bactérie pouvant provoquer des maladies sérieuses et quelque fois la mort, surtout chez les nouveau-nés et les personnes âgées. C'est aussi un pathogène important en médecine vétérinaire, car il provoque la mammite bovine (inflammation du pis) chez les vaches laitières, sonnom y fait d’ailleurs allusion, agalactiae signifiant absence de lait.

Chaque année, en France, il y aenviron 800 cas d'infections chez les nouveau-nés contractées lors de la naissance. La mortalité liée à ces infections reste élevée (50 à 100 décès paran) et malgré l'antibiothérapie, 25 à 50% des enfants qui survivent gardent des séquelles neurologiques.

Les scientifiques savent que certaines protéines produites par les microbes sont capables d'interférer avec le système immunitaire de l'hôte pour faciliter la colonisation bactérienne. Le streptocoque B n’échappe pas à la règle et secrète une protéine nommée GAPDH, identifiée grâceà une étude menée conjointement par l'Institut des Sciences biomédicales AbelSalazar à Porto et le CNRS. Cette protéine est  capable d'augmenter le taux d'un des « messagers » du système immunitaire, une cytokine nommée IL-10 qui a pour effet de diminuer la capacité de défense de  l’organisme.

Les chercheurs tentent de mettreau point un vaccin à partir de cette GAPDH. Des premiers essais ont révélé desrésultats satisfaisants chez la souris, confirmant ainsi que cette protéinedevrait être un bon candidat-vaccin. Cettevaccination permettrait de supprimer le traitement antibiotique effectué audébut du travail chez les femmes enceintes infectées par cette bactérie.Rappelons qu'un dépistage systématique est actuellement réalisé entre les 34èmeet 37ème semaines d'aménorrhée.

 

 

 

J.I.

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