Cet été, les moustiques vous suivent partout pour vous piquer : sur la terrasse ou le balcon, dans votre chambre la nuit, dans les forêts quand vous vous promenez... Comment s’en protéger ?

Les capacités d’apprentissage et de mémoire des abeilles sont diminuées par les pesticides en général, pas seulement les néonicotinoïdes.
Les abeilles, et les insectes pollinisateurs en général, sont indispensables à la plupart des cultures dans le monde. Le déclin des insectes pollinisateurs fait l’objet de nombreuses études qui ont mis en évidence plusieurs causes possibles : perte d’habitat, augmentation des pathogènes d’abeilles, propagation des espèces envahissantes et changement climatique. Les pesticides et notamment les néonicotinoïdes sont également mis en cause. Ces pesticides sont absorbés par la plante et transportés vers les organes comme les fleurs. Ils peuvent donc se retrouver dans le pollen ou le nectar. Dans une étude récente, des chercheurs ont trouvé que les insecticides néonicotinoïdes étaient présents dans 75 % des échantillons de miels analysés. Mais les néonicotinoïdes sont-ils les seuls pesticides à incriminer ? A quelles doses sont-ils néfastes ? C’est entre autres à ces questions que des chercheurs ont souhaité répondre. Ils publient leurs résultats dans la revue Journal of Applied Ecology.
Dans ce nouvel article, les chercheurs ont combiné les résultats de plusieurs études dans lesquelles des abeilles exposées aux pesticides devaient apprendre des parfums floraux, un test couramment utilisé pour évaluer les capacités d’apprentissage et de mémoire des abeilles.
Les résultats montrent qu’à des doses correspondant à celles utilisées dans la réalité, les pesticides ont un impact négatif important sur l’apprentissage et la mémoire des abeilles. Chez les abeilles les capacités d’apprentissage sont une composante essentielle dans la recherche de nourriture parce qu’elles doivent se souvenir du type de fleurs à visiter, où les trouver, de quelles fleurs elles ont récemment extrait le nectar et comment revenir à la ruche.
Selon les résultats des chercheurs, les pesticides néonicotinoïdes mais également ceux qui ont un mode d’action différent, ont un effet négatif sur les capacités cognitives des abeilles et diminuent l’efficacité du butinage. L’utilisation des pesticides conduit au déclin de la population des abeilles et donc à la diminution des activités de pollinisation.
Trois néonicotinoïdes ont été interdits en Europe en 2013, sauf pour certaines cultures : la clothianidine, l’imidaclopride et le thiaméthoxame. En France, la loi sur la biodiversité de 2016 prévoit que sept néonicotinoïdes soient interdits en septembre 2018. Mais, d’une part, les résultats de cette étude montrent que les néonicotinoïdes ne sont pas les seuls pesticides à nuire aux abeilles et surtout ce n’est pas parce que ces pesticides ne sont pas mortels pour les abeilles qu’ils ne sont pas à l’origine de leur déclin. Selon les chercheurs, les tests classiques actuels n’évaluent pas les conséquences non léthales de l’exposition aux pesticides.
Les meilleurs livres et compléments alimentaires sélectionnés pour vous par NUTRISTORE, la boutique de la nutrition.
Découvrir la boutiqueCet été, les moustiques vous suivent partout pour vous piquer : sur la terrasse ou le balcon, dans votre chambre la nuit, dans les forêts quand vous vous promenez... Comment s’en protéger ?
Chaque année, ils viennent gâcher nos soirées d’été. Pourquoi piquent-ils certains et pas d’autres ? Quelles maladies peuvent-ils transmettre ? Sachez tout sur le fléau de l’été.
Les îlots de chaleur augmentent la mortalité des habitants des villes en été. À l’heure du réchauffement climatique, les aménagements urbains doivent aussi être pensés pour rafraîchir les villes.