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Une étude taïwanaise suggère que les bienfaits du sport pour la santé pulmonaire dépassent les risques liés à la pollution en ville.
L’exercice est bénéfique pour la santé, mais devrait-on s’abstenir de faire du sport lorsque l’on vit dans un environnement où l’air est pollué ? Dans ce cas, il faut soupeser les bénéfices et les risques de part et d’autre car la pollution de l’air comme la sédentarité représente un risque pour la santé.
La présence dans l’atmosphère de particules fines a été liée à différentes pathologies : la pollution de l’air augmente notamment le risque de maladies cardiovasculaires, de maladies pulmonaires et plus généralement la mortalité. En France, une étude a trouvé qu’environ 67 000 décès annuels sont liés à la pollution atmosphérique.
Une étude taïwanaise a voulu savoir si la pratique régulière d’exercice physique est bénéfique pour les poumons, y compris lorsqu’on est exposé aux particules fines. Elle a porté sur 384 130 personnes âgées de 18 ans et plus, suivies entre 2001 et mai 2019.
Résultats : les risques de mortalité par pneumonie étaient réduits de 55 % chez les participants qui se livraient à des niveaux d'exercice élevés et 33 % pour des niveaux modérés. En revanche, chaque augmentation de 10 μg de particules fines par mètre cube était associée à un risque de mortalité par pneumonie accru de 30 %. Le risque de décès par pneumonie était inférieur de 72 % pour les personnes ayant un niveau d'exercice élevé et peu exposées aux particules fines. Mais même les adultes exposés à des niveaux élevés de pollution étaient protégés par la pratique de l’exercice.
Ces résultats, écrivent les auteurs, suggèrent que faire de l'exercice est une stratégie sûre et efficace pour prévenir la mortalité par pneumonie, y compris dans les zones exposées à la pollution.
La pollution de l’air est souvent vécue comme une entrave à la pratique d’un sport en milieu urbain. Pourtant plusieurs études montrent que les bénéfices du sport semblent dépasser les risques encourus à cause de la pollution atmosphérique.
Les résultats de l’étude taïwanaise confirment ceux d’une étude danoise précédente, réalisée par l’université de Copenhague. D’après la Dre Zorana Jovanovic Andersen, spécialiste de l'épidémiologie environnementale, « nous conseillons toujours aux gens de faire de l'exercice et de faire du vélo dans les espaces verts, les parcs, les bois, avec une faible pollution de l'air et loin des routes très fréquentées, lorsque cela est possible. » Dans un communiqué de l’université, elle précisait alors : « Même pour ceux qui vivent dans les zones les plus polluées de Copenhague, il est plus sain d'aller courir, se promener ou faire du vélo pour se rendre au travail que de rester inactif. »
Ces résultats peuvent cependant être pondérés par le fait qu’ils ne sont peut-être pas applicables aux villes les plus polluées du monde.
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