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La pollution aux particules fines augmentent le risque de maladies cardiovasculaires et la mortalité.
La pollution et particulièrement les particules fines sont responsables de plus de 4 millions de décès par an. Parmi ces décès, 60% sont dus aux maladies cardiovasculaires. La circulation, l’industrie et l’agriculture sont les principaux responsables de l’émission de particules fines. Les études montrent que la pollution pourrait augmenter les risques d’hypertension, d’autisme, de surpoids et de cancer du poumon. Elle augmente également le risque de maladies cardiovasculaires et de mortalité. LaNutrition.fr vous donne quelques conseils pour contrer les effets négatifs de la pollution sur votre santé.
Dans une étude de l’Institut de veille sanitaire (InVS), les chercheurs ont mesuré les effets de la pollution aux particules sur la mortalité et leur conclusion est sans appel : plus la pollution augmente, plus le risque de décès augmente.
Les chercheurs de l’InVS ont mené leur étude dans les villes de Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rouen, Le Havre, Strasbourg et Toulouse soit sur un total de 11 millions de personnes. Ces derniers ont surveillé le lien entre les niveaux de particules polluantes appelées PM10 et PM2,5 en raison de leur taille respectivement inférieure à 10 microgrammes et 2,5 microgrammes, et la mortalité. Verdict : chaque fois que le niveau des particules augmente de 10 microgrammes par mètre cube d’air la mortalité augmente de 2,2 %.
« Pour la première fois, nous avons été capables de quantifier les effets aigus, c'est-à-dire le jour même ou le lendemain, qui font suite à un épisode de pollution aux particules », explique Agnès Lefranc, coordinatrice de l'étude. Les chercheurs précisent également que les personnes souffrant de maladie cardiovasculaire et les plus de 65 ans semblent particulièrement sensibles aux effets de la pollution.
Dans une nouvelle étude parue dans la revue European Heart Journal, des experts internationaux venant d’Allemagne, d’Angleterre et des Etats-Unis ont analysé les effets négatifs de la pollution atmosphérique sur la fonction vasculaire. Ils se sont intéressés à différents composés (particules fines, ozone, dioxyde d’azote, monoxyde de carbone et dioxyde de soufre) connus pour endommager le système cardiovasculaire et ils ont examiné plus particulièrement les mécanismes responsables des dommages subis par les vaisseaux.
Leurs résultats montrent que ce sont essentiellemment les particules fines qui jouent un rôle dans la dégradation vasculaire liée à la pollution atmosphérique. Les chercheurs expliquent qu’ils sont particulièrement préoccupés par les particules ultrafines (de la taille d’un virus). Lorsqu’elles sont inhalées, elles arrivent dans les poumons, passent immédiatement dans la circulation sanguine et se retrouvent au niveau des vaisseaux sanguins où elles causent une inflammation locale. Cela provoque plus d’athérosclérose et donc de maladies cardiovasculaires.
Quelques mesures peuvent vous aider à diminuer les effets négatifs de la pollution sur votre santé.
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