Contrairement à d'autres modes de cuisson plus agressifs, la cuisson à la vapeur permet de conserver certaines propriétés nutritives des aliments et de limiter la production de molécules toxiques. Les explications avec Juliette Pouyat, auteure du livre Le bon choix pour cuisiner.
Les adeptes des transports en commun ont de quoi s’inquiéter : la pollution dans le RER et le métro parisiens serait beaucoup plus élevée que celle du périphérique. On apprend aujourd’hui que dans les tunnels du métro, nos poumons subiraient une forte pollution atmosphérique qui pourrait affecter nos systèmes respiratoire et cardiovasculaire !
Mais pourquoi l’air du métro est-il si pollué ? A cause des fines particules de métal provenant de l’usure des rails, du freinage et des roues. Ainsi, l’air du métro est pollué par des particules d’un diamètre compris entre 2,5 et 10 micromètres (µm). À chaque passage, les trains les soulèvent et les remettent en suspension, exposant ainsi les usagers et les employés.
La concentration de particules fines dans les tunnels du métro serait, en moyenne, de 150 à 300 microgrammes (µg) par m3 d’air et jusqu’à 500 µg/m3 aux heures de pointes. Le record serait détenu par les stations de RER Châtelet-Les Halles et Gare de Lyon qui affichent des niveaux de pollution par les microparticules atteignant respectivement 1200 et 2400 µg/m3 entre 17h et 19h.
Que faire pour ces stations très polluées ? La RATP avance un début de réponse : « tous les nouveaux trains sont dotés d'une gestion optimisée des systèmes de freinage électriques ayant pour avantage des émissions de poussières réduites de 20 à 25% ».
Inutile cependant de vous ruer sur votre voiture pour éviter le métro : d’après les spécialistes du Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France nos poumons pourraient tolérer jusqu’à 347 µg/ m3 de microparticules dans l’air des tunnels pendant un trajet de deux heures. Ainsi, la majorité des stations de RER et de métro ne présenterait pas de dangers pour notre santé.
Rébecca Mailly
Pour en savoir plus sur la pollution atmosphérique, consultez le dossier de La Nutrition.