Le bleu de méthylène est une molécule de synthèse dérivée du benzène qui est déjà utilisée en médecine pour diverses indications. Il pourrait participer à un traitement métabolique du cancer. Les explications avec le Dr Laurent Schwartz, qui va publier un livre sur ce sujet.
D’après une nouvelle étude américaine, le risque d’endométriose serait plus faible chez les femmes qui consomment beaucoup d’oméga-3.
Pour diminuer le risque d’endométriose (un développement anormal de la muqueuse utérine touchant 10 % des femmes), veillez à avoir de bons apports en oméga-3 et évitez les acides gras trans. C’est ce que suggère une étude publiée ce mois-ci dans le journal Human Reproduction.
Pour mettre ce résultat en évidence, les auteurs ont analysé l’alimentation de 71000 femmes ayant participé à l’étude U.S. Nurses Health Study qui a duré 12 ans. Durant l’étude, 1199 femmes ont développé une endométriose.
Il a été constaté que le risque d’endométriose augmente de 48% chez les femmes qui ont une consommation importante d’acides gras trans et diminue de 22% chez celles qui consomment beaucoup d’oméga-3.
Selon les scientifiques, cette étude suggère que l'alimentation peut être un facteur important dans le développement de la maladie. Le docteur Stacey Missmer, en charge de l’étude, précise que « des millions de femmes à travers le monde souffrent d’endométriose et cherchent un moyen de réduire ce risque. Ces résultats montrent que des changements alimentaires peuvent être la solution. »
Pour en savoir plus, consultez notre dossier sur les oméga-3.
Stacey A. Missmer, Jorge E. Chavarro, Susan Malspei, Elizabeth R. Bertone-Johnson, Mark D. Hornstein, Donna Spiegelman, Robert L. Barbieri, Walter C. Willett and Susan E. Hankinson; A prospective study of dietary fat consumption and endometriosis risk. Human Reproduction, March 23, 2010