Grossesse : du sport contre le babyblues

Pourquoi c’est important

Beaucoup de femmes connaissent ce que l’on appelle le babyblues, après l’accouchement. Cette dépression peut être légère à forte, et durer de quelques jours à plusieurs mois. Elle peut avoir des conséquences non seulement sur la santé de la maman, mais aussi sur le lien mère-enfant et la qualité de la vie de famille. 

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L’étude

Dans une étude parue en mai 2018 dans le British Medical Journal of Sport Medicine, 124 femmes enceintes depuis moins de 16 semaines ont été recrutées par les chercheurs pour examiner le lien entre activité physique pendant la grossesse et dépression post-partum.

Une partie de ces femmes ont effectué 3 séances de sport hebdomadaires (aérobie modérée, étirements, danse, résistance musculaire et relaxation) tandis que les autres ne changeaient rien à leur mode de vie. Les futures mamans ont suivi ce programme jusqu'à la 38esemaine de grossesse. 

En comparant les deux groupes au début, à la fin de l’étude et 6 mois après, les investigateurs se sont aperçus que les femmes ayant fait du sport étaient moins sujettes à la dépression périnatale que les autres (15 % de dépression dans le premier groupe contre 30 % dans le second).

En pratique 

Démarrer (ou continuer) une activité physique (hors sports traumatisants ou de contact) est vivement conseillé pendant la grossesse mais aussi avant, dès lors que le projet d’avoir un bébé se dessine.

En effet, en plus de l’effet sur le babyblues, la pratique régulière d’une activité physique aura aussi un impact positif sur la santé de la maman et du futur enfant. 

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Beaucoup de salles de fitness et de yoga proposent désormais des cours et des activités adaptées aux femmes enceintes. Cependant, veillez à en discuter au préalable avec votre médecin ou votre sage-femme et vos éventuels coaches sportifs pour adapter votre pratique.