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En réalité, c’est la consommation modérée et régulière de boissons alcoolisées qui est associée à une diminution de 20 à 30 % du risque de maladies cardio-vasculaires et à une réduction de la mortalité globale. Plus qu’un effet vin ou bière, il s’agit vraisemblablement d’un effet protecteur de l’alcool.
Tout d’abord, l’alcool possède un impact favorable sur les lipides en augmentant le taux de cholestérol HDL, le « bon » cholestérol. C’est ce mécanisme qui serait à l’origine de la nette diminution du risque de maladie coronarienne chez les buveurs. L’alcool exerce également sur le sang une activité antiagrégante et fibrinolytique, réduisant le risque de formation de caillots et donc le risque d’infarctus et de thrombose.
L’effet protecteur de l’alcool ne s’exerce que pour des apports modérés. Au-delà de 30 g d’alcool par jour pour les hommes et de 20 g pour les femmes, le bénéfice cardio-vasculaire ne s’observe plus. Un verre de bière de 25 cl apportant environ 10 g d’alcool, la dose journalière à ne pas dépasser pour conserver une bonne santé cardio-vasculaire est donc de trois verres. D’autre part, l’effet protecteur ne s’observe que pour des consommations régulières. L’alcoolisation de fin de semaine à l’anglo-saxonne n’est donc pas protectrice, bien au contraire.
La bière apporte des vitamines B2, B6 et, à un moindre degré, B9 qui sont à l’origine de la diminution de l’homocystéine plasmatique, un acide aminé considéré comme un facteur de risque cardio-vasculaire. Le vin, qui ne contient pas ces vitamines, élève au contraire la concentration sanguine d’homocystéine mais possède par ailleurs deux à trois fois plus d’antioxydants.
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