Difficile d'échapper au blues de Noël

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 02/12/2015 Mis à jour le 10/03/2017
Actualité

Une étude menée dans 11 pays européens montre une baisse du moral de la population à l’approche de Noël.

La période de Noël, tant attendue par les plus jeunes, n’est pas forcément source de bien-être pour les plus grands. Une recherche parue dans Applied Research in Quality of Life montre même que la qualité de vie des Européens diminue lors de cette période.

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Des chercheurs de l’université de Göttingen en Allemagne ont analysé les données d’une enquête (European Social Survey) réalisée dans 11 pays européens : Belgique, Estonie, Allemagne, Hongrie, Irlande, Pays-Bas, Portugal, Espagne, Suède et Royaume-Uni. Les participants ont répondu à des questionnaires mesurant leur satisfaction vis-à-vis de leur vie et leur état émotionnel. Les auteurs ont comparé les données récoltées dans la période précédant Noël (du 15 au 26 décembre), après Noël (du 26 au 31 décembre), à d’autres périodes de l’année (sauf juillet et août).

Dans l’ensemble, les réponses données autour de Noël indiquaient que les personnes étaient moins satisfaites de leurs vies et ressentaient plus d’émotions négatives qu’à d’autres périodes de l’année. Cependant, c’était moins le cas chez les chrétiens qui ressentaient plus d’émotions positives et étaient plus satisfaits que les autres au moment des préparatifs de Noël : ils n’étaient pas vraiment « immunisés » contre le blues de Noël mais leur humeur semblait moins affectée que chez les autres.  Les personnes plus éduquées ou qui avaient des enfants à la maison avaient également tendance à mieux accepter cette période.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette baisse du moral au moment des préparatifs de Noël : le stress, l’achat des cadeaux, les obligations sociales, les soucis financiers, le tout dans un environnement où le matérialisme et le consumérisme sont à leur summum. A cela s’ajoutent également d’autres paramètres saisonniers : le froid, le mauvais temps, la baisse de la luminosité et des taux de vitamine D.

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Des statistiques issues des hôpitaux suggèrent aussi que le taux de décès augmente de 22 % dans la semaine précédant Noël par rapport à la moyenne annuelle. Il y aurait aussi plus de problèmes de maladies mentales à cette période. Les fêtes de fin d’année sont aussi un moment propice aux conflits familiaux, aux excès d’alcool et au manque d’exercice, d'où des problèmes de santé accrus.

Si Noël semble une source de stress obligée pour beaucoup de gens, des solutions antistress naturelles existent (méditation, exercice physique...), pour des fêtes de fin d'année sereines.

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Source

Michael Mutz. Christmas and Subjective Well-Being: a Research Note. Applied Research in Quality of Life, 2015; DOI: 10.1007/s11482-015-9441-8

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