L’exercice physique, la méditation, la musique et les jeux vidéos améliorent les capacités de notre cerveau et nous aide à être "multitâches" dans les moments d’intense concentration.
Certains médecins assurent que les personnes ayant une hypothyroïdie, traitées par de la lévothyroxine (Lévothyrox, T4) doivent prendre un peu plus de ces hormones de remplacement lorsqu’elles mangent du soja, du fait de la présence d’isoflavones. Voir par exemple cette intervention du Dr Mariette Gerber sur un site d'information.
On ignore quelles sont les sources d'information de ces médecins, mais il s’agit manifestement d’une légende.
Le but de cette nouvelle étude italienne était précisément d'étudier l'effet d'une combinaison d'isoflavones de soja sur la biodisponibilité de la lévothyroxine (T4), le traitement le plus courant de remplacement des hormones thyroïdiennes. L’étude a été conduite chez des femmes ménopausées.
12 femmes en bonne santé mais ayant une hypothyroïdie, qui prenaient de la lévothyroxine orale ont reçu une dose d'un complément alimentaire contenant 60 mg d'isoflavones de soja (> 19% de génistine et daidzine) avec la lévothyroxine et 6 h plus tard.
L'hypothyroïdie est une insuffisance de production des hormones par la glande thyroïde; elle se manifeste classiquement par des frilosités, prise de poids, troubles de l'humeur, fatigabilité. Le diagnostic fait appel aux signes cliniques et au dosage dans le sang et les urines de plusieurs marqueurs, mais en pratique de nombreux médecins se basent sur le niveau sanguin de la TSH, une mesure contestée.
Les concentrations plasmatiques de lévothyroxine et d’isoflavones de soja ont été déterminées. Aucun effet des isoflavones de soja sur la disponibilité des hormones thyroïdiennes n’a été relevé.
Conclusion : les isoflavones de soja ne modifient pas l'absorption de la lévothyroxine. On peut donc consommer du soja même lorsqu'on prend des hormones thyroïdiennes de remplacement, sans devoir en augmenter les doses.