Selon une nouvelle hypothèse et une nouvelle étude, la « faim pour les protéines » entraîne une surconsommation d’aliments ultra-transformés et la prise insidieuse de poids.

Un régime pauvre en féculents et sucre fait perdre du poids et libère le foie des surcharges graisseuses.
Une petite étude suédoise suggère qu’un régime de type Paléo de 5 semaines seulement suffit à soulager le foie de sa charge en graisses, tout en faisant maigrir et en améliorant de nombreux paramètres de la santé.
L’accumulation de graisses dans le foie (stéatose hépatique) mais aussi dans les muscles est un phénomène très répandu dans nos sociétés modernes. Il augmente avec l’âge, et favorise la résistance à l’insuline, le diabète et bien sûr le surpoids.
Mais ce phénomène n’est pas inéluctable. On sait en effet que ce sont les régimes riches en glucides (pain, pâtes, pommes de terre, pizzas, produits sucrés, etc…), pauvres en fibres, qui, associés à la sédentarité, en sont à l’origine.
D’où l’idée de chercheurs suédois d’explorer les effets d’un régime de type Paléo sur ces événements indésirables. Le régime Paléo exclut en théorie les aliments issus de l’agriculture, introduits au néolithique : céréales, laitages, sel, sucres, légumineuses, huiles.
Pour cette étude, 10 femmes ménopausées en bonne santé, avec un indice de masse corporelle supérieur à 27 ont reçu pour consigne de suivre un régime Paléo modifié, sans restriction de calories. Ce régime, moins strict que le modèle Paléo de référence, apportait environ 30% des calories sous la forme de protéines, 40% sous la forme de graisses (surtout monoinsaturées comme on en trouve dans l’huile d’olive,, l’avocat) et 30% sous la forme de glucides.
Résultats : alors que ces femmes pouvaient manger à volonté, selon la faim, elles ont en réalité diminué leur consommation de calories de 25%.
La perte de poids moyenne a été de 4,5 kilos. L’indice de masse corporelle, le tour de taille, le tour de hanche, le ratio taille/hanche, le diamètre abdominal saggital (entre colonne vertébrale et pointe du ventre) ont significativement diminué. Il en allait de même de la pression artérielle, du cholestérol total, des triglycérides, du ratio LDL-cholestérol/HDL-cholestérol, de l’apolipoprotéine B (ApoB) et l’apolipoprotéine A1 (ApoA1), du peptide-C urinaire (un marqueur de la sécrétion d'insuline), et des indices HOMA (marqueurs de la résistance périphérique à l’insuline). La sensibilité à l’insuline du corps entier (qui combine sensibilité hépatique et périphérique) n’a pas changé.
La teneur en graisses du foie a baissé de près de moitié (49%). La teneur en graisses des cellules musculaires n’a pas changé significativement.
Source
Ryberg M. A Palaeolithic-type diet causes strong tissue-specific effects on ectopic fat deposition in obese postmenopausal women. J Intern Med. 2013 Feb 15.
Selon une nouvelle hypothèse et une nouvelle étude, la « faim pour les protéines » entraîne une surconsommation d’aliments ultra-transformés et la prise insidieuse de poids.
Une recette de blinis à index glycémique (IG) bas, par la Dre Vanessa Kadoch, auteure du livre Ma cuisine express à IG bas. Facile à réaliser et sans monter les blancs en neige. Moelleux garanti !
Répertoire international des professionnels de santé qui s'appuient dans leur activité sur les recommandations nutritionnelles de LaNutrition.fr.