Plusieurs études récentes ont trouvé un lien entre la consommation d’aliments ultra-transformés et le risque de développer des maladies du foie, comme la NASH.

Les enfants des villes sont-ils particulièrement touchés par les allergies alimentaires ? D’après une étude parue en ligne dans Journal of Allergy and Clinical Immunology, 1 enfant sur 10 né en ville aurait une telle allergie entre 0 et 5 ans.
Les phénomènes allergiques, l’asthme, se sont beaucoup développés ces dernières décennies. Pour certains, une hygiène excessive, le manque d’exposition aux micro-organismes de l’environnement, pourraient jouer un rôle.
Dans cet article, des chercheurs de Johns Hopkins University School of Medicine ont étudié les allergies et sensibilités alimentaires chez des enfants nés dans 4 villes américaines : Baltimore, Boston, New York et Saint Louis. 516 enfants provenant de la cohorte Urban Environment and Childhood Asthma ont été suivis de la naissance jusqu’à l’âge de 5 ans. Chaque année, les chercheurs ont évalué les expositions environnementales dans le logement, l’alimentation et l’histoire médicale. Les niveaux d’IgE spécifiques du lait, des œufs et des arachides ont été mesurés à 1, 2, 3 et 5 ans. Les IgE sont des anticorps associés aux allergies. Les enfants ont alors été classés en plusieurs catégories : avec une allergie alimentaire, potentiellement allergiques, sensibles mais tolérants, ou ni allergiques ni sensibles.
Résultats : 55,4 % des enfants avaient une sensibilité à un aliment. 46,7 % étaient sensibles au lait, 31 % à l’œuf, et 20,9 % à l’arachide. 9,9 % avaient une allergie alimentaire : 6 % étaient allergiques à l’arachide, 4,3 % à l’œuf :t 2,7 % au lait. 2,5 % avaient plus d’une allergie. Les autres enfants étaient soit potentiellement allergiques (17 %), sensibles mais tolérants (28,5 %) ou non-sensibles (44,6 %). L’allergie alimentaire était associée avec des sifflements respiratoires récurrents, de l’eczéma, une sensibilité aux allergènes aériens, au sexe masculin et à l’allaitement.
De plus, les allergies alimentaires étaient liées à une faible exposition aux endotoxines dans la première année de vie. Les endotoxines sont des molécules libérées par certaines bactéries dans l’environnement. Ceci semble confirmer qu’une exposition précoce à certains micro-organismes protégerait les enfants des allergies et de l’asthme.
Seules les 3 allergies les plus fréquentes ont été inclues dans l’étude, ce qui signifie que le nombre de jeunes souffrant d’allergies alimentaires pourrait être encore plus élevé.
Les allergies alimentaires étaient donc fréquentes dans cette cohorte. Généralement, on estime que 2 à 4 % de la population générale souffrirait d’allergies alimentaires.
McGowan EC, Bloomberg GR, Gergen PJ, Visness CM, Jaffee KF, Sandel M, O'Connor G, Kattan M, Gern J, Wood RA. Influence of early-life exposures on food sensitization and food allergy in an inner-city birth cohort. J Allergy Clin Immunol. 2014 Aug 13. pii: S0091-6749(14)00899-9. doi: 10.1016/j.jaci.2014.06.033.
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Photo © Melania Avanzato
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