C’est l’un des sujets de recherches les plus brûlants du moment : l’autophagie, du grec « auto » voulant dire « soi-même » et « phagie » signifiant « manger », est un processus naturel d’auto-nettoyage des cellules hérité de l’évolution.
Molécules hautement réactives, du fait qu’elles ont un électron célibataire, car non apparié. De très nombreuses fonctions physiologiques génèrent des radicaux libres (production d’énergie, défenses immunitaires, etc...) mais leurs effets sont compensés par la présence d’antioxydants. Lorsque le niveau des radicaux libres s’élève (tabac, alcool, pollution, radiations) ou lorsque l’apport en antioxydants diminue, il se créée un déséquilibre qui peut provoquer une atteinte de tout élément de la cellule : membranes, protéines, gènes... L’ADN des gènes de chaue cellule serait percuté 10 000 fois par jour. La plupart des lésions ainsi engendrées sont réparées. Mais avec l’âge elles sont de moins en moins bien réparées. L’accumulation des lésions non réparées ou mutations, explique les phénomènes de la sénescence et l’apparition des pathologies dégénératives dont la fréquence augmente avec l’âge, comme les cancers.