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Un composé naturellement présent dans certains fruits et légumes, comme les fraises ou le concombre, empêcherait la perte de mémoire qui accompagne la maladie d’Alzheimer. C’est le résultat d’une recherche effectuée sur des souris, et dont les résultats paraissent dans Aging Cell.
La maladie d’Alzheimer est une pathologie neurodégénérative qui conduit à une démence. Elle semble liée à la présence de plaques dans le cerveau, les plaques "amyloïdes", et à l’enchevêtrement d'autres protéines : les protéines Tau. L’alimentation pourrait avoir un rôle préventif, un régime riche en fruits et légumes étant conseillé.
Des chercheurs du Salk Institute for Biological Studies à La Jolla se sont intéressés au potentiel d’un flavonoïde de la fraise, la fisétine. « Nous avions déjà montré chez des animaux normaux que la fisétine améliore la mémoire », précise Pamela Maher, qui a mené cette nouvelle étude. « Ce que nous avons montré ici est qu’elle peut aussi avoir un effet sur des animaux sujets à la maladie d’Alzheimer ».
L’équipe a utilisé une souche de souris qui possède des mutations dans deux gènes liés à la maladie d’Alzheimer. Ces souris représentent un modèle animal de la maladie car elles développent des symptômes d’Alzheimer moins d’un an après leur naissance. Lorsque les souris ont eu 3 mois, les chercheurs leur ont donné de la fisétine dans leur alimentation quotidienne, puis ils ont testé leurs capacités d’apprentissage à l’aide de labyrinthes.
Résultats : à l’âge de 9 mois, les souris "Alzheimer" qui n’avaient pas eu de fisétine avaient de moins bonnes performances dans les labyrinthes. En revanche, celles qui avaient reçu des doses quotidiennes de fisétine obtenaient des résultats comparables à celles de souris normales, à 9 mois et à un an. La fisétine a donc prévenu les problèmes de mémoire et d’apprentissage des animaux censés développer Alzheimer.
Du point de vue moléculaire, la fisétine n’a pas eu d’effet sur la formation de plaques amyloïdes dans le cerveau, mais les chercheurs pensent qu’elle agirait sur d’autres voies moléculaires impliquées dans la maladie. En effet, la fisétine a des effets anti-inflammatoires ; elle agit aussi au niveau d’une protéine particulière, appelée p35, qui joue un rôle dans différentes voies biologiques.
Ces résultats suggèrent de nouvelles approches pour traiter les symptômes d’Alzheimer, indépendamment des plaques amyloïdes.
Par ailleurs, la fisétine pourrait également agir sur les sirtuines, des protéines activées lors d’une restriction calorique. Comme le resvératrol, elle aurait un potentiel de mimétique de la restriction calorique.
Source
Currais, A., Prior, M., Dargusch, R., Armando, A., Ehren, J., Schubert, D., Quehenberger, O. and Maher, P. (2013), Modulation of p25 and inflammatory pathways by fisetin maintains cognitive function in Alzheimer's disease transgenic mice. Aging Cell. doi: 10.1111/acel.12185
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