L'alimentation à index glycémique bas prouve une nouvelle fois son efficacité minceur

Par Pierre Lombard Publié le 02/06/2016 Mis à jour le 21/07/2017
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D’après une nouvelle étude, une alimentation à index glycémique bas favoriserait l’utilisation des graisses chez les sédentaires tout en limitant les fluctuations de la glycémie durant la journée.

Le régime IG est basé sur le fait que les aliments à index glycémique (IG) bas ne provoquent pas de pics de glycémie, ni d'insuline et donc ne favorisent pas le stockage des glucides sous forme de graisses.  L'efficacité de ce régime équilibré sur la perte de poids et la prévention du diabète a été prouvée par de multiples études. Il pourrait également réduire l'inflammation chronique.

Lire : Diabète, surpoids : 21 chercheurs confirment les bienfaits d'un régime à index glycémique bas

Dans cette étude publiée dans le Journal of Clinical and Translational Endocrinology, 12 Chinois en bonne santé et de poids normal ont participé à 2 expériences durant lesquelles ils devaient consommer 4 repas d’index glycémique bas puis des repas d’index glycémique élevé (après 5 jours de retour à leur alimentation habituelle). C'est la première fois qu'une étude évalue simultanément l’évolution de la glycémie en temps réel et l’oxydation des glucides et des graisses.

Les 12 individus devaient consommer le petit déjeuner, le déjeuner et le goûter dans un calorimètre, qui permet d’estimer notamment les dépenses énergétiques, le dîner était consommé à la maison. Le calorimètre utilisé était une pièce meublée comme une pièce normale, avec le même confort (wifi notamment) et des fenêtres. Les sujets y passaient la journée, et y inspiraient l’air ambiant dont la composition ne variait pas. L’analyse comparative des fractions d’oxygène et de gaz carbonique de l’air inspiré et de l’air expiré reflétait ainsi directement les besoins énergétiques de l’organisme. Ce calorimètre représente un moyen simple de mesurer la consommation d’oxygène de l’organisme et d’en déduire la dépense énergétique. Les chercheurs mesuraient également en continu le glucose sanguin des individus ainsi que l’excrétion urinaire d’azote.

Résultats : comparés aux repas à index glycémique élevé, les repas à index glycémique bas ont diminué la glycémie et ses fluctuations. De plus, les repas à index glycémique bas ont augmenté l’utilisation des lipides pour produire de l’énergie tout en diminuant l’utilisation des glucides.

Pour les chercheurs, c'est la preuve que "ce n'est pas seulement la teneur en graisse de l'alimentation asiatique qui est responsable de l'épidémie d'obésité observée en Asie". Les repas à IG élevés (comportant notamment du riz gluant) participeraient largement au phénomène. Par ailleurs, leurs résultats montrent aussi pour la première fois que l'index glycémique des repas joue un rôle sur l'oxydation des graisses.

Une preuve de plus, s'il en fallait, qu'une alimentation à IG bas permet de garder un poids de forme tout en étant bénéfique à la santé.

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Source
(1) Bhupinder Kaur, Rina Quek Yu Chin, Stefan Camps, Christiani Jeyakumar.“The impact of a low glycaemic index (GI) diet on simultaneous measurements of blood glucose and fat oxidation: A whole body calorimetric study.” Journal of Clinical and translational endocrinology. DOI: http://dx.doi.org/10.1016/j.jcte.2016.04.003.

 

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