Les vertus santé de l’argousier

Par Dr Mounir Belkouch Publié le 02/08/2018 Mis à jour le 02/08/2018
Enquête

Exceptionnellement riche en vitamine C et en divers composés protecteurs, l’argousier permet de réduire le risque de maladies cardiovasculaires, d’infections et de certains cancers. Il présenterait aussi un potentiel neuroprotecteur. Découvrons toutes les vertus de ces petites baies survitaminées.  

L’argousier (Hippophae rhamnoides) est une espèce d'arbrisseau épineux, originaire des zones tempérées d'Europe et d'Asie où il est utilisé depuis des millénaires en médecine traditionnelle.  Il appartient à la famille des Éléagnacées. Ses fruits (baies) acidulés de couleur orange vif sont comestibles et très nutritifs, exceptionnellement riches en vitamine C. Les baies et les graines sont prioritairement utilisées en médecine traditionnelle sous forme d’huile. Cependant, d’autres composants de la plante (feuilles, racines et écorce) peuvent être exploités, selon le type de préparation. 
L’huile d’argousier, riche en antioxydants, peut être extraite des graines (pépins) ou de la pulpe du fruit par différents procédés (1) et posséder alors une composition et une activité antioxydante différente (2). 

Un fruit riche en nutriments

Outre ses qualités stimulantes et tonifiantes, l’argousier serait, selon des études scientifiques, riche en composés bioactifs (3-7). Ses baies représentent une excellente source de vitamines (A, B1, B2, C, E, F, K et P), de phytostérols (8), de flavonoïdes (9), d’anthocyanes (10), de caroténoïdes (bêta-carotène et lycopène notamment) (11). Elles contiennent aussi des acides aminés, ainsi que des minéraux et oligo-éléments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme, comme le fer, le calcium, le cuivre, le phosphore ou encore le magnésium. 

En outre ces baies contiennent des acides gras insaturés essentiels pour l’organisme dont les oméga-3 (acide alpha-linolénique) et oméga-6 (acide linoléique). D’autres acides gras comme les oméga-9 (acide oléique), et surtout les oméga-7 (acide palmitoléique) sont présents (12). 

Aujourd'hui, le jus d'argousier est très recommandé en phytothérapie grâce à sa forte teneur en vitamines. Peu calorique (70 kcal/100 ml), il aide à rééquilibrer les pertes en minéraux et notamment en magnésium et refaire le plein d’énergie après la pratique sportive.
La baie de l’argousier se trouve également sous forme de gelée, confiture sirop ou de compléments alimentaires. 

Un effet sur la fatigue

Outre les vitamines, les oligoéléments et les minéraux des baies de l’argousier permettent de revitaliser l’organisme et de rebondir en cas de fatigue passagère. Elles sont très riches en vitamine C naturelle biodisponible (de 100 mg à 300 mg en moyenne par 100 g de baies, et jusqu'à 600 mg/100 g pour certaines espèces) (4, 13).

La vitamine C, antioxydante, aide à prévenir l’oxydation des cellules et améliorer les réactions du système immunitaire pour lutter contre de nombreuses infections. On associe ainsi aux baies de l’argousier une action efficace sur les maux comme la fièvre, les états grippaux, les allergies, un rhume, la fatigue mais aussi les baisses de tonus. Cette action est notamment liée aux propriétés immunomodulatrices des extraits de cette plante (14,15).

Voir aussi : Les aliments les plus riches en vitamine C

Une puissante protection antioxydante

Les antioxydants sont des composés qui protègent les cellules de l’organisme des dommages causés par les radicaux libres. Ces derniers sont des molécules très réactives qui, en excès, génèrent du stress oxydant et qui sont impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement. 
Les baies d’argousier contiennent différents composés antioxydants tels que les flavonoïdes (la quercétine, le kaempférol, les catéchines, etc.), des acides phénoliques et du tocophérol (vitamine E), ainsi que de l’acide ascorbique (vitamine C) qui confèrent aux baies d’argousier une activité antioxydante (16-21), offrant ainsi une action anti-viellissement majeure.

Les chercheurs attribuent notamment les propriétés thérapeutiques de cette plante aux antioxydants tels que les oligo-proanthocyanidines (OPC)  et aux acides gras qu’elle renferme. Ces OPC ou tanins condensés constituent une famille de composés flavonoïdes  antioxydants présents dans de nombreux végétaux et en particulier dans l’argousier.
Diverses études scientifiques ont porté sur les propriétés antioxydantes des OPC (22-24), ainsi que sur l'effet positif qu'elles peuvent exercer en cas de dégénérescence de la rétine (25) ou de lésions de l’estomac.

Une action anti-inflammatoire avérée

L’inflammation, lorsqu’elle est chronique, entraîne des dysfonctionnements immunitaires et métaboliques en cascade. La richesse en enzymes et autres composants phytochimiques permettent aux baies d’argousier d’agir comme un puissant anti-inflammatoire (26-30). 

A ce titre, il a été rapporté que des extraits de l’argousier permettent de préserver les niveaux de défenses antioxydantes en cas de stress oxydant (31). Plus spécifiquement, l’isorhamnétine, un flavonoïde, aurait la capacité, à lui seul, de réguler positivement le facteur de transcription nuclear factor erythroid-2-related factor 2 (Nrf2) qui contrôle l’expression des gènes antioxydants (32) et d’exercer ainsi une action anti-inflammatoire significative.

Une suppression de la production de cytokines pro-inflammatoires et de l’expression de marqueurs pro-inflammatoires représenterait un autre mécanisme d’action anti-inflammatoire de cette plante, comme il a été montré in vivo et in vitro (33).

Voir aussi : Les aliments qui combattent l'inflammation

Un grand allié de la santé cardiovasculaire 

La majorité des études évaluant l’effet des baies d’argousier sur les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires (tels que la tension artérielle, ou le cholestérol et le glucose sanguins) ont été réalisées avec des suppléments, de façon à isoler les principes actifs. Globalement, ces recherches démontrent une tendance à faire diminuer les taux de cholestérol et de triglycérides sanguins (34-38). D’où l'effet bénéfique que peut exercer l’argousier en cas de dyslipidémie.

Par ailleurs, une étude clinique a été menée sur une supplémentation en huile de baies d’argousier (39) chez des personnes présentant des facteurs de risques cardiovasculaires, comme une pression sanguine élevée. Pour cela, les chercheurs ont suivi 74 patients atteints d’hypertension et d’hypercholestérolémie, et 32 sujets sains. Les participants ont été répartis en deux groupes : le premier groupe recevait une supplémentation en huile de baies d’argousier tandis que le second groupe était supplémenté en huile de tournesol. Au bout de 30 jours de cure, les chercheurs ont observé des effets bénéfiques chez les personnes supplémentées en huile de baies d’argousier. Cette supplémentation a permis une normalisation de la pression sanguine chez les patients hypertendus et a diminué les taux de cholestérol, de LDL oxydés et de triglycérides sanguins chez les patients présentant une hypercholestérolémie. De plus, cette supplémentation en huile de baies d’argousier semble également avoir amélioré le taux d’antioxydants circulants aussi bien chez les sujets sains que chez les personnes hypertendues. 

Pour les chercheurs, l’huile de baies d’argousier pourrait être bénéfique pour réduire la dyslipidémie, les risques cardiovasculaires ainsi que l’hypertension. 

Par ailleurs, chez l’animal, une étude de 2015 publiée dans Plos One a permis de rendre compte, in vivo, sur des souris transgéniques recevant une diète riche en lipides, de l’effet protecteur de l’isorhamnétine contre le risque d’athéroclérose (40). Ce pouvoir antiathérogène avait déjà été rapporté dans une précédente étude (34).

Un effet hépatoprotecteur 

Un autre aspect santé de l’argousier est son influence bénéfique sur le foie (41-45), cet organe épurateur majeur de l’organisme. La forte concentration d’antioxydants, en particulier l’isorhamnétine, dans les feuilles et les baies de l’argousier en font un excellent supplément pour protéger le foie contre les attaques naturelles quotidiennes (oxydation, toxicité, dommages, etc). 

A ce titre, une étude de 2015, publiée dans Journal of Ethnopharmacology a montré que des extraits polysaccharidiques de baies d’argousier exercent un effet anti-inflammatoire, in vivo, sur des souris soumis à une double injection de sustance hépatotoxique (43). Ces extraits ont atténué la régulation à la hausse des marqueurs pro-inflammatoires et ont amélioré les niveaux de défenses antioxydantes.

De manière similaire, lors d'une autre étude, in vivo, de 2017, des chercheurs ont confirmé que des extraits de polysaccharides de baies d’argousier peuvent diminuer significativement la production de marqueurs inflammatoires induite par le tétrachlorure de carbone connu pour sa toxicité hépatique. De manière intéressante, dans cette étude, les chercheurs chinois ont également rapporté que ces extraits ont la capacité de restaurer le système antioxydant enzymatique des souris intoxiquées (43).

Ainsi, les aspects hépatoprotecteurs d’extraits d’argousier semblent liés à leurs puissantes propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. 

Un potentiel anticancer

Les baies d’argousier ont un fort potentiel anticancer grâce à leurs vertus antioxydantes.  Elles représentent donc un bon complément naturel à intégrer à l’alimentation quotidienne pour prévenir mais aussi à ralentir la progression de certains cancers. De fait, cette plante est particulièrement efficace dans la protection des cancers du sein, du foie, du poumon, du côlon et du rectum. 

Les baies de l’argousier préviendraient le cancer en inhibant le développement et la prolifération des cellules cancéreuses notamment en induisant leur apoptose (mort cellulaire) (45).
D’autres études ont montré que des composants antioxydants de l'argousier, comme l’isorhamnétine, ont un effet contre la croissance de cellules cancéreuses (46). Cette activité cytotoxique a été confirmée, in vitro, sur plusieurs lignées cellulaires cancéreuses humaines (BEL-7402, HT29, MCF-7, MDA-MB-231, etc.) (47-50). Plusieurs flavonoïdes de l’argousier travailleraient donc en synergie contre les cellules cancéreuses.

De manière intéressante, une étude chinoise parue en 2015, dans Carbohydrate polymeres, a montré le pouvoir cytotoxique, in vitro, d’une pectine, extraite de baies de l’argousier, qui est une protéine qui se lie spécifiquement et de façon réversible à certains glucides, sur une lignée de cellules pulmonaires cancéreuses (LLC) (51). Les chercheurs ont révélé que son pouvoir antitumoral serait notamment médié par son activité immunostimulatrice.

Un bénéfice pour le cerveau ?

Quelques études préliminaires réalisées chez l’animal révèlent que des extraits d’argousier pourraient avoir un effet neuroprotecteur (53-55). Ils protégeraient le cerveau en cas de mauvaise oxygénation (56) ou d’irradiation (57) et auraient des effets bénéfiques sur les troubles neurologiques, notamment grâce à leur richesse en antioxydants et à leur capacité à normaliser les niveaux de neurotransmetteurs. 

A ce titre, une étude scientifique de 2012 a permis de rendre compte de l’effet neuroprotecteur d’un extrait alcoolique de feuilles d’Hippophae rhamnoides contre la toxicité et les déficits cognitifs induits par la scopolamine chez le rat (58). Dans cette étude, il a été mis en évidence que cet extrait permettrait notamment d’inhiber l’acétylcholinestérase, la principale enzyme responsable de la dégradation de l’acétylcholine (le messager chimique de la mémoire), tout en favorisant la réponse antioxydante des animaux intoxiqués. 

Ces résultats devront néanmoins être confirmés sur plusieurs modèles animaux de maladies neurodégénératives avant d’être validés chez l’humain. 

Un ami de la peau

La baie d’argousier, grâce à sa forte teneur en acides gras (oméga-3 et oméga-6), est aussi utilisée pour les soins de la peau. Sous forme de crème ou d’huile, le fruit permet, entre autres, de traiter les brûlures et cicatriser les plaies et autres blessures cutanées. 
En usage externe, cette huile bienfaisante est également utilisée par l'industrie cosmétique pour régénérer la peau et les muqueuses et pour le traitement de certaines dermatites (59-60) comme le psoriasis et l’eczéma.  

L'huile d'argousier protège, entretient et guérit la peau. Grâce à ses antioxydants, elle convient particulièrement aux peaux stressées et fatiguées. La vitamine F qu'elle renferme aide à lisser l'épiderme, stimulre la régénération cellulaire et ralentir le processus de vieillissement. Enfin, il a été constaté qu’elle avait un effet protecteur contre les ulcères (61-63) ainsi que contre les dommages de la radiothérapie (64).

Lire aussi : Peau : quelle huile végétale pour quel usage ?

Une aide pour lutter contre les infections

L’huile d’argousier est utilisée traditionnellement pour ses propriétés antimicrobiennes et pour le traitement efficace de certaines infections (65, 18).

Conclusion : exceptionnellement riche en vitamine C, en divers antioxydants et vitamines, les baies de l’argousier représentent un fruit nutritif par excellence à inclure dans une alimentation saine et équilibrée. Son effet positif pour prévenir les risques de maladies cardiovasculaires, les infections et certains cancers est reconnu. Les résultats préliminaires sur le potentiel neuroprotecteur de cette plante sont encourageants et les études scientifiques se poursuivent pour percer tous les secrets de ces superfruits.

IMPORTANT : L'ensemble des informations mentionnées dans cet article n'est donné qu'à titre indicatif et ne peut en aucun cas remplacer un avis médical précis pour chaque personne. Veuillez consulter votre pharmacien ou praticien avant tout usage.

Dr. Mounir Belkouch*, Ph.D. 

* Laboratoire Génie Enzymatique et Cellulaire, FRE 3580 CNRS, Centre de recherche Royallieu, Sorbonne Universités, Université de Technologie de Compiègne, CS 60319, 60203, Compiègne Cedex, France.  

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