Une méta-analyse montre que les compléments de vitamine D réduisent la sévérité de la maladie. Mais les effets préventifs de la supplémentation sur l'infection par le SARS-CoV-2 sont controversés.

La vitamine C se trouve principalement dans les végétaux. Pourquoi devons-nous en consommer ? Combien ? Quelles sont les meilleures sources ?
Nommée également acide ascorbique, la vitamine C est une molécule hydrosoluble (soluble dans l’eau). Elle nous est indispensable, mais comme le corps humain ne peut pas la synthétiser, nous devons donc nous la procurer par l'alimentation.
La vitamine C est un puissant antioxydant : elle intervient dans la prévention du vieillissement en neutralisant des particules réactives qui peuvent être toxiques pour les tissus et les cellules, qu'on appelle radicaux libres. Elle contribue aussi à la synthèse de collagène qui structure la peau, les tissus et les os. Elle joue également un rôle dans l’absorption du fer. Elle soutient l’activité cérébrale en permettant la synthèse de certains messagers chimiques ou neurotransmetteurs.
Selon l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), il est recommandé d’apporter un minimum de 120 mg par jour de vitamine C (et 10% de plus pour les fumeurs, femmes enceintes ou allaitantes et personnes âgées).
Mais cette dose est probablement trop faible, la protection antioxydante étant maximale avec des doses de 500 à 1000 mg par jour.[1]
LaNutrition.fr conseille de se rapprocher de 500 mg de vitamine C par jour, en s'appuyant au maximum sur l'alimentation.
Une alimentation riche en fruits et légumes (ou abats) pourvoyeurs de vitamine C au long de la journée est conseillée plutôt qu’une dose unique et quotidienne (apportée par des compléments alimentaires par exemple).
Cette vitamine se trouve essentiellement dans les végétaux tels que la goyave, le poivrons, les choux, le raifort, le persil, le cassis, la pomme de terre par exemple. Les légumes lacto-fermentés comme la choucroute en contiennent aussi. Voici une liste (non exhaustive) des meilleures sources de vitamine C.
Aliments | Teneur en vitamine C pour 100g | Portion en g | Teneur en vit. C pour la portion |
Goyave crue | 228 mg | 1 fruit (90 g) | 205,2 mg |
Poivron jaune cru | 184 mg | 1/2 poivron (60 g) | 110,4 mg |
Cassis | 181 mg | 60 g | 108,6 mg |
Poivron rouge cru | 159 mg | 1/2 poivron (60 g) | 95,4 mg |
Chou frisé | 145 mg | 140 g | 203 mg |
Citron | 125 mg | 1 citron (60 g) | 75 mg |
Poivron vert cru | 121 mg | 1/2 poivron (60 g) | 72,6 mg |
Brocoli | 106 mg | 200 g | 212 mg |
Chou de Bruxelles | 103 mg | 200 g | 206 mg |
Tomate séchée à l’huile | 102 mg | 50 g | 51 mg |
Kiwi | 92,7 mg | 2 kiwis (200 g) | 185,4 mg |
Litchi | 71,5 mg | 5 litchis (80 g) | 57,2 mg |
Fraise | 67 mg | 150 g | 100,5 mg |
Papaye | 62 mg | 1/2 papaye (150 g) | 93 mg |
Pamplemousse | 61 mg | 1/2 pamplemousse (200 g) | 122 mg |
Pois mange-tout | 60 mg | 150 g | 90 mg |
Chou rouge |
58 mg | 150 g | 87 mg |
Orange | 57 mg | 1 orange (200 g) | 114 mg |
Chou-fleur cru | 57 mg | 150 g | 85,5 mg |
La carence en vitamine C est aujourd'hui rare et se traduit par une perte d’appétit, un amaigrissement ou de la fatigue lorsqu'elle est légère tandis qu'une carence grave entraîne le scorbut. Il existe cependant des risques de déficits dans la population ; par exemple, en Europe, le pourcentage des 19-64 ans qui n'atteignent pas les besoins nutritionnels moyens irait de 8 à 40% selon les pays. Les déficits sont plus répandus chez les fumeurs, les personnes vivant dans des villes polluées, les asthmatiques, les personnes souffrant de maladies digestives, de maladies inflammatoires, de diabète. Ils augmentent avec la consommation régulière d'alcool, d'aspirine, avec le stress.
La prise de vitamine C à dose élevée sous la forme de suppléments (1 g et plus par jour) est déconseillée en cas de risque de calcul rénal (oxalate).
[1] Johnston CS : Plasma-Saturating intakes of vitamin C confer maximal antioxidant protection to plasma . J Am Coll Nutr. 2001, 20 (6) 623-627.
Une méta-analyse montre que les compléments de vitamine D réduisent la sévérité de la maladie. Mais les effets préventifs de la supplémentation sur l'infection par le SARS-CoV-2 sont controversés.
Les personnes qui manquent de vitamine K ont plus de risque de souffrir de BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive), d’asthme et d’avoir une respiration sifflante.
Si l'alimentation n'est pas la source principale de vitamine D, elle permet des apports additionnels intéressants, notamment via les poissons gras par ailleurs riches en oméga-3.