Promenades en forêt et en campagne, contact avec les arbres... La science le confirme : la nature apaise et rend plus fort.

Les personnes qui passent deux heures par semaine dans la nature ressentent plus de bien-être physique et psychologique.
Différentes études suggèrent que le temps passé en extérieur, au contact avec un environnement naturel, est bon pour la santé physique et mentale. Ainsi, les personnes qui vivent à proximité de zones urbaines vertes ont moins de risques de maladies cardiovasculaires, d’obésité et de diabète. Le niveau de stress a aussi tendance à diminuer quand on passe du temps dans la nature. La sylvothérapie, ou « bain de forêt », est aussi connue pour son effet déstressant, positif sur l’humeur.
En matière de santé, il existe des recommandations officielles concernant le sport – l’Organisation mondiale de la santé (OMS) conseille aux adultes 150 minutes d’activité physique modérée par semaine – ainsi que des recommandations nutritionnelles – les fameux « cinq fruits et légumes par jour ». Mais quelle serait la dose optimale de nature à conseiller ? C’est la question que se sont posé des chercheurs de l’université d’Exeter en Angleterre.
Pour cette étude paruedans la revue Scientific Reports, les chercheurs ont utilisé les réponses de 19 806 personnes vivant en Angleterre, qui ont répondu à une enquête réalisée à leur domicile. Les participants devaient se remémorer le temps qu’ils avaient passé dans des espaces naturels (parcs, jardins, forêts, plages…), au cours de la semaine précédente. Ils ont aussi répondu à des questions sur leur santé et leur état psychologique.
Elle est commentée par un de ses auteurs, Mathew White, sur le site de The Conversation : « Nous avons constaté que les personnes qui passaient au moins deux heures par semaine dans la nature étaient plus susceptibles de déclarer une «bonne» santé ou un «haut» niveau de bien-être que les personnes qui ne passaient pas de temps dans la nature. » En-dessous de deux heures par semaine, il ne semblait pas y avoir de bénéfices : la dose de nature ne semblait pas suffisante. Le pic des bénéfices se trouvait pour 200 à 300 minutes par semaine dans la nature (entre 3h20 et 5h). Au-delà de 5h par semaine, il n’y avait pas de bénéfices supplémentaires.
Une durée de deux heures hebdomadaires semblait donc constituer un palier. Cette dose minimale de deux heures se retrouvait dans tous les segments de la population : les jeunes, les seniors, les hommes, les femmes, les ruraux, les urbains, les personnes plus ou moins aisées, et même les personnes qui souffraient de maladies chroniques ou d’un handicap : « Même les personnes atteintes d'une maladie de longue durée étaient plus susceptibles de faire état d'une meilleure santé et d'un mieux-être s'ils passaient 120 minutes par semaine dans la nature. »
Cette étude, malgré la faiblesse de sa méthodologie, peut avoir des implications évidentes en matière d’urbanisme. Elle suggère l’importance de préserver des espaces verts à proximité des habitations en ville, pour le bien-être et la santé des habitants.
Même si vous vivez en ville, il existe des moyens de tirer profit des bénéfices de la nature en passant seulement deux heures par semaine dans un environnement naturel, comme un parc urbain. L’été arrive : partez vous mettre au vert ce week-end pour quelques heures au moins !
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