Les personnes en déficit de vitamine D ont un risque cardiovasculaire plus élevé. Mais la supplémentation est-elle efficace ?

Le travail en horaires décalés a déjà été associé à un risque plus élevé d'obésité, en particulier abdominale mais le lien avec le risque de diabète était mal connu. En utilisant les données de grandes deux études Américaines (l'étude des infirmières 1 et 2), les chercheurs ont pu examiner le lien entre travail en horaires décalés et risque de diabète sur plus de 170 000 femmes. En effet le métier d'infirmier est particulièrement soumis à ces variations horaires de sorte à assurer une veille pour les patients.
Au cours des 20 ans de suivi et après analyses des données il ressort que les femmes qui ont travaillé en horaires décalées pendant 3 à 9 ans ont un risque de diabète augmenté de 20%. Une augmentation qui passe à 40% pour les femmes ayant travaillé 10 à 19 ans dans ces conditions et jusqu'à 58% au-delà de 20 ans. Après une seconde analyse les chercheurs ont constaté que ces femmes avaient également pris du poids, un facteur de risque connu dans le développement du diabète. En tenant compte de cet effet sur la prise de poids, le risque de développer un diabète était corrigé et estimé à 6% pour 3 à 9 ans de travail, 10% pour 10 à 19 ans et 24% au-delà.
Franck Hu, auteur de l'étude déclare: "Cette étude montre l'importance de l'augmentation du risque de diabète et d'obésité parmi les travailleurs de nuit et souligne l'importance d'améliorer la nutrition et le mode de vie pour prévenir le diabète de type 2 dans ce groupe à haut risque."
Une explication possible à ces dérèglements pourrait aussi être en relation avec les perturbations des rythmes circadiens et donc les perturbations des hormones comme le cortisol qui favorisent les modifications de l'appétit et donc les mauvais choix alimentaires et la prise de poids.
Référence: An Pan, Eva S. Schernhammer, Qi Sun, Frank B. Hu. Rotating Night Shift Work and Risk of Type 2 Diabetes: Two Prospective Cohort Studies in Women. PLoS Medicine, 2011; 8 (12): e1001141.
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