Comme l’alimentation, l’exercice et la gestion du stress, le sommeil joue un rôle important dans la prévention des démences.

Les personnes qui manquent de vitamine D ont un risque accru de développer la maladie d’Alzheimer.
La démence est une atteinte grave de la fonction mentale d'une personne. La démence entraîne un déclin de la fonction mentale, notamment une altération de :
La démence se développe lorsque les parties du cerveau impliquées dans l'apprentissage, la mémoire, la prise de décision ou le langage sont affectées par des infections ou des maladies, avec une perte de fonction des cellules nerveuses ou leur disparition. La forme la plus fréquente de démence est la maladie d' Alzheimer qui affecte les neurones cholinergiques.
Mais les autres formes de démence comprennent entre autres :
"La prévalence de la maladie d’Alzheimer et de la démence va continuer d’augmenter régulièrement, » dit le Dr Dale Bredesen, neurologue et auteur de La fin d'Alzheimer et La fin d'Alzheimer - Le programme. « Etant donné qu’aucun traitement efficace ne permet de combattre la maladie, agir sur des facteurs de risque modifiables représente une stratégie plus prometteuse. »
Elle est produite par la peau lors de l’exposition au soleil entre les mois d'avril et d'octobre dans l'hémisphère nord. On peut aussi se la procurer par l'alimentation (poissons gras) ou les suppléments. Dans l'hémisphère nord, les réserves constituées l'été s’épuisent vite et à l'approche de l'hiver, le déficit en vitamine D est généralisé dans la population. Prendre des suppléments de vitamine D peut s’avérer indispensable en hiver.
Le manque de vitamine D est notamment associé à un risque accru de diabète, de dépression et à une plus faible espérance de vie.
Une nouvelle étude suggère que les personnes qui n'ont pas suffisamment de vitamine D ont un risque accru de maladie d’Alzheimer et de démence. « Ces résultats, dit le Dr Bredesen, viennent confirmer ceux d’une méta-analyse récente qui montre que chez 5010 personnes en bonne santé initialement et après 17 ans de suivi, celles qui ont une concentration en vitamine D plus élevée ont un risque plus faible de développer une démence ».
La nouvelle étude a été conduite chez plus de 12 388 participants du US National Alzheimer's Coordinating Center, qui avaient un âge moyen de 71 ans et n'avaient pas de démence démence lors de leur inscription. Dans le groupe, 37 % (4 637) ont pris des suppléments de vitamine D.
Les résultats montrent que la prise de vitamine D était associée à une plus longue vie sans démence ; il y avait aussi 40% de diagnostics de démence en moins dans le groupe qui prenait des suppléments. "Cette étude suggère qu'une supplémentation plus précoce pourrait être particulièrement bénéfique, avant le début du déclin cognitif", dit le Dr Bredesen.
Les effets de la vitamine D étaient plus importants chez les femmes, et les personnes n'ayant pas déclaré de troubles cognitifs légers, ainsi que chez celles non porteuses du gène APOEe4, connu pour présenter un risque plus élevé de démence d'Alzheimer.
La vitamine D participe à l'élimination de la plaque amyloïde dans le cerveau, dont l'accumulation est l'une des caractéristiques de la maladie d'Alzheimer. Elle peut aussi aider à protéger le cerveau contre l'accumulation de tau, une autre protéine impliquée dans le développement de la démence.
Des recherches antérieures ont déjà montré que de faibles niveaux de vitamine D sont liés à un risque plus élevé de démence. Dans une synthèse d’études scientifiques parue dans Nutrition Journal, des scientifiques avaient rapporté que les personnes ayant le moins de vitamine D ont un risque plus grand de développer la maladie d’Alzheimer ou une démence par rapport aux personnes qui ne présentent pas de déficit en cette vitamine.
Dans cette étude, les chercheurs ont donc évalué l’association entre le déficit en vitamine D et le risque de développer la maladie d’Alzheimer ou une démence. Ils ont pour cela réalisé une synthèse des études scientifiques menées sur ce sujet.
Les résultats montraient que les personnes présentant un déficit en vitamine D – défini par un taux de 25-hydroxy-vitamine D inférieur à 50 nmol/L – ont 21% de risque en plus de développer la maladie d’Alzheimer par rapport aux personnes ayant un niveau de 25-hydroxy-vitamine D supérieur à 50 nmol/L. Le risque de démence est également augmenté chez les personnes qui manquent de vitamine D.
Les meilleurs livres et compléments alimentaires sélectionnés pour vous par NUTRISTORE, la boutique de la nutrition.
Découvrir la boutiqueComme l’alimentation, l’exercice et la gestion du stress, le sommeil joue un rôle important dans la prévention des démences.
Deux études suggèrent qu'il est possible, par des changements de mode de vie, d'inverser le déclin cognitif léger et la maladie d'Alzheimer à un stade précoce.
Ces constats issus de l'IRM font craindre des conséquences cliniques à long terme.