Cure de raisin, thé vert à gogo, plantes dépuratives... la détox est à la mode, dans un monde de plus en plus pollué. Pour quelle efficacité ?
Comment réduire le risque de fractures chez les femmes ménopausées ? Grâce à la vitamine K. Surnommée vitamine de la coagulation, des chercheurs de Tokyo révèlent qu’elle jouerait également un rôle dans la santé osseuse.
Plusieurs études ont déjà montré que la vitamine K avait un effet bénéfique sur les fractures osseuses grâce à son rôle d’intermédiaire sur des mécanismes comme le renouvellement osseux. Cependant, cet impact sur le squelette reste controversé. Des chercheurs japonais ont réuni toutes les données existantes dans une méta-analyse afin d’évaluer le bénéfice d’une supplémentation en vitamine K sur la santé osseuse des femmes ménopausées.
Les auteurs ont retenu 7 études portant sur au moins 50 femmes ménopausées qui ont reçu pendant deux ans des suppléments de vitamine K à raison de 200 µg à 5 mg de vitamine K1 par jour ou bien 45 mg de vitamine K2 par jour. La vitamine K1 ou phyllokinone constitue 90% de la vitamine K. Elle est retrouvée dans les légumes verts contrairement à la vitamine K2 ou menaquinone dont les sources alimentaires sont la viande et les fromages fermentés.
Résultat : la supplémentation en vitamine K est associée à une amélioration de la densité osseuse et à une diminution de l’incidence des fractures.
Lire notre article sur la Vitamine K.
Iwamoto J. “High-dose vitamin K supplementation reduces fracture incidence in postmenopausal women: a review of the literature”. Nutrition Research. 2009 Apr;29(4):221-8.