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Environ quatre millions de personnes en France sont concernées par l'asthme. Mais quels sont les facteurs de risque ?
D'après l'Inserm, plus de quatre millions de Français souffrent d’asthme. Cette maladie inflammatoire chronique des voies respiratoires se manifeste par des crises de dyspnée (gêne respiratoire sifflante), souvent nocturnes. L'asthme sévère est associé à plus de 60 000 hospitalisations par an et près de 900 décès par an. Il existe des traitements de fond, mais aussi des traitements pour la crise, comme des bronchodilatateurs à action rapide.
L'asthme présente souvent une dimension allergique. En plus de l'existence de prédispositions génétiques, différents facteurs de l'environnement semblent favoriser la maladie : la présence d'allergènes (pollens, acariens, moisissures...), la fumée du tabac ou la pollution de l'air.
Des chercheurs de l’Inserm ont analysé les combinaisons de près d’une centaine de facteurs auxquels 21 000 individus ont été exposés depuis leur conception : c’est ce qu’on appelle l’exposome. Leur objectif était de mettre en évidence des profils types associés à une incidence plus élevée de l’asthme. En utilisant les données de l’étude NutriNet-Santé, les scientifiques ont identifié trois profils d’exposition précoce et un plus tardif.
Les trois profils d’exposition précoce qui augmentaient le risque d’asthme étaient les suivants :
Le dernier groupe de personnes à risque avait une alimentation plus déséquilibrée que la moyenne, un tabagisme plus élevé et un surpoids plus fréquent.
L’analyse a permis de hiérarchiser les risques, montrant en particulier l’importance du facteur poids. Par exemple, les personnes qui ont une alimentation déséquilibrée et un poids normal présentent un léger surrisque d’asthme, moins important que celui des personnes dont l’alimentation est comparable mais dont l’IMC est plus élevé.
Dans un communiqué de l'Inserm, Valérie Siroux, qui a dirigé ce travail, a expliqué : « Cette étude est l’une des premières mises en œuvre de “l’approche exposome” en santé respiratoire. Nous devons poursuivre nos travaux car, si nous avons décrit l’association entre certains profils et le risque d’asthme, nous ne pouvons en conclure qu’il existe des relations de cause à effet. Nous allons donc mener de nouvelles analyses pour évaluer l’existence de liens de causalité. Si c’est le cas, on pourra imaginer le développement de programmes de prévention de la maladie qui seront mieux ciblés. »
Afin de prévenir les crises d'asthme, il est nécessaire d'éviter les allergènes et autres facteurs susceptibles de les déclencher, comme l'humidité, les poils d'animaux... Des compléments peuvent améliorer la qualité de vie des malades mais ils ne peuvent pas se substituer aux traitements médicamenteux. Par exemple, il est important de ne pas manquer de vitamine D.
Dans Le guide pratique des compléments alimentaires, Brigitte Karleskind conseille également le magnésium. En effet, "le magnésium et le calcium agissent ensemble pour réguler la contraction et le relâchement des muscles lisses." Elle ajoute : "Les patients souffrant d'asthme ont fréquemment un faible niveau de magnésium, qui est encore plus bas dans les cas les plus sévères." Dose conseillée : 375 mg de magnésium par jour.
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