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Comment choisir des aliments plus écoresponsables ?
En raison des crises environnementales que nous traversons, beaucoup de consommateurs aimeraient modifier leurs choix alimentaires pour diminuer leur impact sur le réchauffement de la planète et la biodiversité. Voici quelques résultats de la recherche récente pour les guider dans leurs choix.
Une étude de l'université d'Oxford a mesuré l'impact environnemental de 57 000 aliments transformés commercialisés au Royaume-Uni et en Irlande, soit la majorité des aliments et boissons achetés dans les supermarchés britanniques. Les résultats de cette enquête hors norme sont parus en août 2022 dans la prestigieuse revue PNAS.
Pour chaque produit, les chercheurs ont examiné différentes conséquences négatives de son mode de production :
Puis ils ont combiné les scores de ces quatre facteurs pour obtenir une note globale d'impact environnemental pour chaque produit.
Sans surprise, les chercheurs ont constaté que les aliments à base de produits animaux sont généralement plus néfastes à l'environnement que ceux à base de végétaux. Ainsi, parmi les produits multi-ingrédients, ceux qui sont à base de fruits, de légumes, de sucre et de farine, tels que les soupes, les salades, le pain et des céréales de petit-déjeuner, ont des scores d'impact plus faibles que ceux à base de viande, de poisson et de fromage.
Une des limites à cette étude est que des informations sur les ingrédients manquaient, comme l'origine exacte des matières premières, ce qui a pu fausser des résultats.
À l'intérieur d'une même catégorie de produits (par exemple viande, biscuits...), les chercheurs ont observé de grandes différences d'impact environnemental, du simple au double voire plus. Cela signifie que, si les consommateurs étaient tenus informés de l'impact environnemental de l'aliment, ils pourraient choisir aisément des produits plus vertueux sans changer totalement leurs habitudes alimentaires, c'est-à-dire sans avoir à remplacer la viande par des légumineuses par exemple.
Les chercheurs ont également comparé l'impact environnemental des aliments avec leur qualité nutritionnelle, en se basant sur le Nutri-Score. Résultats : les produits les plus écoresponsables étaient souvent plus nutritifs. Pour les auteurs, "l'intégration du Nutri-Score révèle que les produits plus nutritifs sont souvent plus durables sur le plan environnemental, mais il existe des exceptions à cette tendance". Par exemple, les boissons sucrées présentent un faible impact environnemental mais ont des effets négatifs sur la santé !
En 2019, à l’occasion du salon de l’agriculture, l’Ademe - l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie - a publié une étude qui a analysé les différentes données de la production agricole, de la consommation alimentaire, de la transformation et du transport des aliments. Elle conclut qu’environ un quart de l’empreinte carbone d’un Français (24 %) correspond à ce qu’il mange.
D’après l’Ademe, la production agricole représente la principale source de gaz à effet de serre (GES), avec 2/3 de l’empreinte carbone totale de l’alimentation. Une grosse part des émissions de l’agriculture est due à la production de viande et des produits laitiers. La seconde principale source de GES est liée au transport des denrées, via les transporteurs de marchandises, mais aussi les consommateurs.
Les chercheurs de l’Ademe préconisent une diminution de la consommation de denrées animales (viande et laitage) car ils consomment près de 80 % des surfaces agricoles nécessaires à notre alimentation. Le rapport note aussi la consommation plus importante d’aliments très transformés et de produits de restauration rapide. La transformation des aliments et le transport des aliments industriels ont un impact carbone plus important que celui des produits bruts.
Les chercheurs recommandent également l'optimisation de la fertilisation azotée et une meilleure valorisation des engrais organiques, l'introduction de couverts végétaux, le développement des légumineuses, la réintroduction des haies et le développement de l'agroforesterie, le maintien et l'optimisation de la gestion des prairies, l'optimisation des apports protéiques en alimentation animale et la valorisation des déjections en fertilisation et pour produire de l'énergie (méthanisation).
La bonne nouvelle, c’est que nous ne sommes pas dépendants des décideurs publics pour changer les choses. Chacun peut choisir de se tourner vers des circuits courts tels que les petits producteurs (sur les marchés), ou des réseaux locaux existants comme les AMAPs, La ruche qui dit oui par exemple.
D'après l'Ademe, le gaspillage alimentaire pourrait représenter 3 % des émissions de CO2 du pays. Pour éviter ce gaspillage alimentaire, des solutions simples existent : faire une liste de courses, n'acheter que ce dont on a réellement besoin, cuisiner les restes...
En résumé, nous pouvons jouer un rôle important sur notre empreinte carbone en modifiant nos choix alimentaires. Pour cela, il faut privilégier une alimentation locale, bio, de saison, et manger moins de viande, mais de meilleure qualité.
C’est ce que préconisent aussi Jérémie Pichon et Bénédicte Moret dans Famille en transition écologique où vous trouverez également des moyens de réduire votre empreinte écologique dans d’autres domaines que l’alimentation afin d’éviter que le réchauffement se poursuive au rythme infernal actuel.
Pour en savoir plus, lire : Le guide de l'alimentation durable
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