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Planter des arbres par milliards permettrait d’absorber une grande partie des émissions carbone liées à l'activité humaine. Et lutterait ainsi contre le changement climatique.
La capture photosynthétique du carbone par les arbres fait partie des stratégies envisagées pour limiter la hausse des concentrations de CO2 dans le monde. C’est pourquoi de nombreuses initiatives essaient de promouvoir la conservation des forêts, le boisement (ou afforestation) et la reforestation. Un rapport récent suggère qu’il faudrait un milliard d’hectares de forêt pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d’ici 2050. Est-ce réalisable et comment s’y prendre ?
C’est à cette question que l’équipe de chercheurs du Crowther Lab à l’ETH Zürich a souhaité répondre. Cette équipe évalue des solutions concrètes au changement climatique, basées sur la nature. Dans leur étude, parue dans la revue Science, ils rapportent pour la première fois, où dans le monde, les arbres peuvent pousser et quelle quantité de carbone ils seraient capables de stocker.
Les chercheurs ont utilisé des mesures directes de la couverture forestière pour générer un modèle du potentiel de restauration des forêts à travers le monde. Ils ont exclu les villes et les zones agricoles de leurs calculs car ces espaces sont nécessaires à la vie humaine.
Les chercheurs ont calculé que, dans les conditions climatiques actuelles, la couverture forestière permanente pourrait représenter 4,4 milliards d’hectares sur la Terre, soit 1,6 milliard de plus qu'actuellement. Sur ces 1,6 milliard d’hectares, 0,9 milliard répondent aux critères de non-utilisation par les hommes. Cela signifie qu’il existe actuellement sur la Terre une zone de la taille des Etats-Unis disponible pour planter des arbres. Cela correspond à une augmentation de 25% de la superficie forestière, incluant plus de 500 milliards d'arbres. Une fois matures, ces nouvelles forêts pourraient stocker 205 milliards de tonnes de carbone, soit environ les deux tiers des 300 milliards de tonnes de carbone libérées dans l’atmosphère par l’activité humaine depuis la Révolution industrielle.
Les auteurs soulignent qu’il faut agir rapidement car les nouvelles forêts mettront des décennies à se développer et à offrir leur plein potentiel en tant que source de stockage de carbone. Cela constituerait, selon eux, la méthode la plus efficace pour lutter contre le changement climatique.
Le réchauffement climatique pourrait être plus élevé et plus rapide que prévu initialement. Il y a urgence à opérer une transition écologique. Et selon certains chercheurs, planter des arbres, beaucoup d’arbres, pourrait contribuer à sauver le climat. Dans le monde, 6 pays possèdent à eux seuls un peu plus de la moitié du potentiel de reforestation : la Russie (151 milliards d’hectares), les Etats-Unis (103 milliards), le Canada (78,4 milliards), l’Australie (58 milliards), le Brésil (49,7 milliards) et la Chine (40,2 milliards).
Cependant, ce potentiel de reforestation est menacé par le changement climatique si nous poursuivons notre trajectoire actuelle. Les chercheurs estiment que le potentiel de reforestation pourrait diminuer de 223 millions d’hectares d’ici 2050.
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