Des personnes stressées par le contexte de pandémie se mettent parfois à manger plus que d’habitude et à grossir.

Une étude américaine d'observation, sur 7 ans et 50 000 adultes, livre les pratiques de ceux restés minces pour ce qui est de la fréquence des repas.
Manger trop conduit au surpoids et à l’obésité, ce qui amène la plupart des médecins à préconiser de faire trois repas par jour, de manière à étaler harmonieusement la prise alimentaire sur la journée et à éviter les grignotages ou les repas trop riches. Déjà mis à mal par certaines études sur le jeûne intermittent, ce credo des trois repas par jour pour rester mince et en bonne santé est à nouveau écorné par une étude de grande envergure qui a observé les habitudes alimentaires de 50 660 adultes américains.
Des chercheurs de l’université Linda Loma (Californie) ont étudié la relation entre la fréquence des repas, leurs horaires et la corpulence d’adultes en bonne santé de plus de 30 ans, suivis pendant environ 7 ans. Ils ont demandé aux participants leurs poids et leur indice de masse corporelle (IMC) au début de l’étude et puis une fois par an. Les volontaires remplissaient aussi régulièrement des questionnaires sur leurs habitudes alimentaires.
Résultats : il vaut mieux faire 2 repas par jour plutôt que 3. Et plutôt que sauter le petit déjeuner, mieux vaut ne pas manger le soir pour rester mince. Un jeûne de 18 h avant le petit déjeuner était en effet associé à une diminution de l’IMC modeste mais significative au cours des ans. Le meilleur déroulé : le repas le plus copieux se situe le matin, le repas de midi est normal et la prise alimentaire est faible ou nulle le soir.
Ces résultats corroborent ceux des études sur le jeûne intermittent et la méthode de Fasting de JB Rives (s’il préfère sauter le petit déjeuner, il propose aussi de supprimer le repas du soir, l’important étant selon lui de ne pas manger pendant au moins 16h tous les jours).
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