Quels sont les signes cliniques qui indiquent une carence en oméga-3 ? Quels tests permettent de la confirmer ? Nos réponses ici.

L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments vient de publier de nouvelles recommandations sur les apports en graisses.Celles-ci sont moins restrictives que précédemment, et dorénavant en accord avec les conseils de LaNutrition.fr. Elles sont en désaccord avec les conseils du Programme national nutrition santé de « limiter les graisses ».
Dans un avis publié le 1er mars 2010, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) remet le couvert sur ses premières recommandations en graisses, datant de 2001. A l’époque, l’Afssa avait proposé de limiter l’apport calorique en graisses à « 30-35% de l’apport énergétique ». Aujourd’hui, l’agence reconnaît que cette fourchette était trop stricte, qu’elle n’est pas soutenue par la recherche et surtout qu’elle est trop éloignée de la réalité. Elle propose donc de manière plus réaliste que les graisses représentent 35-40% de l’apport calorique pour 2000 calories (kcal) par jour. Du coup, voici ces nouvelles recommandations en parfait désaccord avec celles tout aussi officielles du Programme national nutrition santé qui conseille de « limiter les graisses » ou « manger moins gras » !
LaNutrition.fr a toujours considéré que les conseils visant à « manger moins gras » n’ont pas d’intérêt et qu’ils peuvent même favoriser l’obésité, par remplacement des graisses par des féculents, céréales raffinées, amidons modifiés. Par exemple, dans les aliments allégés comme les yaourts, la graisse est remplacée par des amidons modifiés probablement moins fréquentables que les corps gras éliminés. Une aberration soulignée dans notre livre "La meilleure façon de manger" et dans notre guide d’achat Le bon choix au supermarché édition 2016-2017 LaNutrition.fr préconise pour les apports en graisses une fourchette large allant en moyenne de 30 à 40% des apports caloriques pour des consommations de l’ordre de 2000 calories (kcal) par jour. La limite basse prend en compte les régimes restrictifs, le jeûne, la restriction calorique, la limite haute est maintenant en accord avec celle de l’Afssa.
L’avis de l’Afssa fixe par ailleurs des apports pour les acides gras polyinsaturés et monoinsaturés proches de ceux retenus par LaNutrition.fr :
Le nouvel avis de l’Afssa est plus conforme que le précédent aux données de la littérature scientifique dans la mesure où elle en finit avec la « guerre contre les graisses » dénoncée dès 2006 par le Pr Walter Willett de Harvard, et membre du comité scientifique de LaNutrition.fr. Les Français ont maintenant à arbitrer entre deux messages discordants sur la part des corps gras dans leur alimentation : d’un côté celui de l’Afssa et de LaNutrition.fr, de l’autre celui du Programme national nutrition santé qui continue de leur demander de manger moins gras.
Lire aussi l’analyse faite par le Dr Michel de Lorgeril.
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