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En plus de protéger du cancer du sein ou de la prostate, le soja améliorerait la santé cardiovasculaires des femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques.
Certaines substances contenues dans le soja, les isoflavones, permettraient de diminuer le sur-risque de diabète et de maladies cardio-vasculaires qui affecte les femmes touchées par un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).
Le SOPK, encore appelé Anovulation Hyperandrogénique (AH), est l’un des désordres hormonaux féminins les plus communs. Il touche entre 5% et 10% des femmes partout dans le monde. Seulement 50% d'entre elles seraient diagnostiquées. C’est pourtant la première cause d’infertilité. Les femmes atteintes du SOPK sont très souvent résistantes à l’insuline, elles ont donc un risque accru de diabète de type 2 et de maladies cardio-vasculaires (AVC, maladie coronaire, crise cardiaque, etc).
Pour cette étude (1) publiée dans le Society's Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, les chercheurs irakiens dirigés par Mehri Jamilian et Zatollah Asemi ont voulu étudier les effets métaboliques de la prise d’isoflavones de soja chez les femmes atteintes du SOPK.
Pour cela, ils ont séparé 70 femmes touchées par ce syndrome en 2 groupes. Un groupe “soja” dans lequel les participantes devaient prendre une dose de 50 mg d’isoflavones de soja (équivalent à 500 mL de lait de soja) pendant 12 semaines (3 mois). Et un groupe témoin dans lequel les participantes prenaient un placebo. Les chercheurs ont réalisé une prise de sang avant et après l’expérience. Les marqueurs métaboliques, hormonaux, ainsi que le stress oxydatif ont été mesurés.
Résultats : Comparé aux femmes du groupe témoin, les femmes ayant pris les isoflavones avaient un taux d’insuline plus bas et une résistance à l'insuline plus faible.
On nomme résistance à l'insuline l'insensibilisation des récepteurs cellulaires membranaires à l'insuline, ce qui provoque une hyperglycémie chronique. La résistance à l’insuline est associée aux maladies cardio-vasculaires, c’est l’étape précédant le diabète.
Ces résultats confirment une étude datant de 2011 qui avait obtenu des résultats similaires (2).
D’après Zatollah Asemi, un des scientifiques qui a participé à ces travaux, “ De plus en plus d’études démontrent que consommer du soja peut aider à améliorer le syndrome métabolique et les problèmes de santé qui y sont liés. Notre étude démontre que le soja peut également contribuer à améliorer la santé cardiovasculaire et métabolique des femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques."
Les isoflavones du soja sont des molécules dont la structure est proches de celle des œstrogènes humains. On les trouve dans les produits à base de soja ainsi que sous forme de compléments alimentaires. Certaines études ont suggéré qu’elles pourraient protéger de certains désagréments de la ménopause, des maladies des coronaires, de l’hyperlipidémie, de l’ostéoporose, des maladies des reins et même de cancers “hormono-dépendants” comme celui du sein ou de la prostate.
« Les isoflavones agissent comme des modulateurs hormonaux, d'où la désignation de « phyto-SERM » (modulateur sélectif du récepteur des œstrogènes), qui tend d'ailleurs à s'imposer au sein de la communauté scientifique, au détriment de « phyto-œstrogènes » explique Hervé Berbille, ingénieur agroalimentaire spécialiste du soja. En effet, l’activité œstrogénique des « phyto-œstrogènes » est bien plus faible que celle des œstrogènes endogènes. Dans l'organisme, les isoflavones réduisent notre exposition œstrogénique globale, liée notamment à nos propres œstrogènes (« œstrogènes endogènes »), ce qui atténue notamment leurs éventuels effets indésirables.
Dans cette étude, la quantité d'isoflavones était équivalente à 500mL de soja, l'équivalent de 35 à 50mg d'isoflavones. On peut aussi trouver cette même quantité d'isoflavones dans 150 mg de tofu (35mg), 100g de miso (43mg), 50g de natto (30mg) oui encore 25g de soja (33mg).
RÉFÉRENCES :
(1) http://www.medicalnewstoday.com/articles/312154.php
(2)Khani B, Mehrabian F, Khalesi E, Eshraghi A. Effect of soy phytoestrogen on metabolic and hormonal disturbance of women with polycystic ovary syndrome.J Res Med Sci. 2011 Mar;16(3):297-302.
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