Popularisées avant-guerre aux Etats-Unis par l’industriel Forrest Mars, les barres chocolatées ont fait leur entrée en France en 1945 dans les poches des GI's. Aujourd'hui, elles représentent l'un des tous premiers postes d'achats alimentaires d'impulsion. Mais peut-on encore parler d'aliment ?
C'est vrai
Le chocolat réduit le stress, améliore l’humeur chez les personnes dont le moral est bas, mais cet effet est très éphémère. Le chocolat n’a guère d’effet chez celles et ceux qui ne souffrent ni de stress ni de déprime.
Le cacao renferme des centaines de molécules susceptibles d’agir sur le comportement. Caféine, théobromine, théophylline, des substances toniques qui vous mettent en forme. Magnésium contre le stress. Et surtout de la phényléthylamine, véritable anti-dépresseur végétal qui donne un meilleur moral. Cela fait-il du chocolat l’anti-dépresseur rêvé ? Pas si sûr : la phényléthylamine est probablement détruite pendant la digestion. Alors peut-être les effets sur le moral du chocolat sont-ils dus à la présence d’anandamide, une substance qui mime les effets du cannabis ? Pas mieux : l’anandamide est elle aussi dégradée avant d’atteindre le cerveau, et qu’aucun effet psychoactif n’est décelable, sauf à avaler une tablette de… 10 tonnes. Alors comment expliquer que le chocolat nous remonte quand même le moral ? Probablement à cause de l’attirance universelle pour les aliments sucrés-gras, ce qu’on appelle la palatabilité.
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