Quels sont les signes cliniques qui indiquent une carence en oméga-3 ? Quels tests permettent de la confirmer ? Nos réponses ici.

Daniel Sincholle : Absolument pas. Pour écrire ce livre, je me suis plongé dans toute la littérature scientifique ayant trait à l’huile de coco et à ses composants. Je me suis alors rendu compte qu’elle possédait d’immenses vertus. Aujourd’hui des malades atteints de cancer ou de la maladie d’Alzheimer voient leur situation s’améliorer grâce à l’huile de noix de coco, en particulier dans le cadre d’un régime cétogène. On sait aussi que l’huile est très bénéfique pour le système cardiovasculaire et protège par exemple contre l’athérosclérose. Alors que personne ou presque n’en parle, les publications scientifiques sur les bienfaits de ce produit abondent !
Depuis de nombreuses années, l’huile de noix de coco pâtit d’un mépris total de la part de la plupart des spécialistes, nutritionnistes, médecins, parce qu'elle contient des graisses saturées. Dans les années 1960, quelques scientifiques sont partis en croisade contre ces acides gras saturés, que l’on retrouve surtout dans les fameuses « graisses animales », mais aussi dans des graisses végétales comme l'huile de coco. Persuadées d’avoir identifié les responsables de l’épidémie d’obésité et des problèmes cardiovasculaires, les institutions officielles se sont empressées de lancer des recommandations : il faut arrêter le beurre, la charcuterie, le fromage et toutes les graisses saturées ; par contre ne lésinons pas sur les graisses insaturées comme l'olive et surtout polyinsaturées comme le tournesol, le maïs, le colza. Autant dire que dans ce contexte, l’huile de coco, bourrée d’acides gras saturés, est vite devenu le diable incarné…
Exactement. Cette huile est consommée depuis l’Antiquité dans îles du Pacifique sud et en Asie. Surtout, il a été observé que les habitants de ces régions présentent, aujourd’hui encore très peu de maladies cardiovasculaires, de cancers et autres maladies dégénératives.
L’huile de noix de coco a la particularité de contenir des acides gras saturés à chaîne moyenne (ou TCM, pour triglycérides à chaîne moyenne). Ces derniers ont un métabolisme très rapide car ils n’empruntent pas les voies habituelles des autres lipides. Métabolisés dans le foie, ces acides gras passent directement dans les tissus pour fournir de l’énergie. Ils ne sont donc pas stockés, voilà pourquoi cette huile ne fait pas grossir.
Non. Au début on peut la mélanger avec l’huile de colza et l’huile d’olive. Pour des effets optimaux, l’huile de coco pourrait remplacer 30 à 40% de vos graisses habituelles. L’avantage avec cette huile c’est qu’on peut l’utiliser pour tout : dans la cuisine mais aussi en tant que cosmétique pour nourrir la peau. Je donne un certain nombre d’idées de recettes dans mon livre. Moi-même j’en consomme depuis un an, je suis devenu un inconditionnel !
Un peu partout maintenant. Personnellement j’achète mon huile vierge de coco – extraite directement de la chair de noix de coco fraîche – dans les magasins bio. Je vous avoue qu’en ce moment je l’apprécie d’autant plus qu’elle est légèrement liquide à cause de la chaleur de l’été. Elle fond à 23 °C, alors qu’en hiver elle se présente comme une pâte, de texture similaire à celle du beurre.
J’achète mon huile une vingtaine d’euros le kilo. Un pot de 200 mL coûte entre 5 et 10 euros selon sa qualité.
Il y en a plein ! Mais j’avoue avoir un faible particulier pour le poulet au curry, le filet mignon de veau ou de porc en caramel d’épices.
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Assez similaire à l’huile d’olive dans sa composition, l’huile d’avocat peut être utilisée pour l’assaisonnement et la cuisson. Elle présente des atouts pour la santé cardiovasculaire, pour les yeux et même, sous forme d'extrait, pour les articulations.
Selon une projection réalisée par des chercheurs, en 2100, 96% de la population mondiale pourrait avoir un accès insuffisant aux oméga-3, en raison du réchauffement climatique.