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Un régime basé principalement sur le maïs aurait contribué à l'effondrement de la civilisation Maya. Une situation qui n'est pas sans rappeler celle de la société occidentale actuelle.
Des chercheurs ont examiné le rôle de l'alimentation dans la capacité des Mayas à résister aux périodes de stress climatique intense. Ils ont analysé la composition osseuse de ces populations pour déterminer l’évolution de leur régime alimentaire.
Pour les sépultures datant des périodes préclassique et classique, représentant les premiers habitants du Cahal Pech, les résultats montrent que, quelle que soit la classe sociale, les Mayas avaient un régime alimentaire diversifié qui, en plus du maïs, comprenait des plantes et des animaux sauvages obtenus par la cueillette et la chasse. Les chercheurs suggèrent que cette diversité de nourriture a servi à surmonter une sécheresse de plusieurs siècles entre 300 et 100 avant J.-C.
Les choses ont pris une tournure différente à la fin de la période classique, entre 750 et 900 après J.-C., lorsque les hiérarchies sociales et l'expansion démographique se sont accentuées et ont conduit à l'intensification de la production agricole. Cela a entraîné, notamment pour l'élite de la société, une dépendance accrue à l'égard du maïs et donc un régime alimentaire hyperspécialisé. Or la culture du maïs demande beaucoup d'eau et cette période a été marquée par une nouvelle sécheresse grave. Cette augmentation de la préférence des Mayas d'élite pour un régime alimentaire à base de maïs pourrait ainsi avoir contribué à l'effondrement de cette civilisation suite à la sécheresse.
« L'étude souligne l'importance du régime alimentaire dans la résilience et le déclin des sociétés anciennes et contribue à notre compréhension de la vulnérabilité au changement climatique des communautés agricoles traditionnelles modernes ainsi que des nations industrialisées », écrit Claire Ebert (Université de Chicago), l’un des principaux auteurs.
L’effondrement de la civilisation capitaliste est évoqué par nombre d'experts, dits « collapsologues ». L’un des paramètres qui la rend la plus vulnérable est notre système alimentaire interconnecté et dépendant du pétrole. Peu de territoires ont à ce jour une réelle autonomie alimentaire. Stéphane Linou, auteur de Résilience alimentaire et sécurité nationale, donne l’exemple des villes comme Montpellier ou Toulouse qui n’ont que 2% d’autonomie alimentaire. Pour lui, augmenter la résilience alimentaire de nos territoires en mangeant local est un point essentiel à la transition écologique qui nous incombe.
Manger local, c’est privilégier les produits alimentaires qui ont parcouru moins de 150-200 km entre le lieu de production et l'assiette. En plus de soutenir l’économie locale, cette démarche est écologique et encourage la résilience alimentaire des territoires. Mais comment s’y prendre ?
Deux livres majeurs pour savoir comment à la fois bien se nourrir et protéger la planète : La nutriécologie de Christian Rémésy et Le guide de l'alimentation durable, d'Aline Gubri.
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