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Les personnes coléreuse ou au tempérament hostiles auraient un risque de maladie cardiovasculaires plus élevé que les autres.
On associe généralement le risque de maladie cardiovasculaire au manque d’exercice physique, à une alimentation trop riche en graisses saturées ou en sucre. Pourtant, la personnalité d’un individu aurait aussi son rôle à jouer… surtout s’il a un tempérament désagréable ou dépressif ! C’est en tout ce que suggère une étude menée par une équipe de chercheurs américains et dont les résultats ont été publiés dans la revue Brain, Behaviour and Immunity.
Stephen H. Boyle et ses collaborateurs du Duke Medical Center de Durham ont utilisé les données issues du suivi durant 20 ans de 313 hommes âgés d’une cinquantaine d’années en moyenne. Tous étaient des volontaires de la Air Force Health Study, une cohorte constituée pour étudier les effets à long terme de l’agent orange, un herbicide utilisé par les américains pendant la guerre contre le Viêt-Nam, pour défolier les forêts et empêcher les vietnamiens de se cacher. Cet agent est aujourd’hui reconnu pour être un facteur de risque de certains lymphomes et leucémie.
A partir de prélèvements sanguins réalisés en 1992, 1997 et 2002, Stephen H. Boyle et ses collègues ont suivi l’évolution des taux sanguins de 2 protéines, C3 et C4, connues pour être des marqueurs d’inflammation, un facteur de risque de maladie cardio-vasculaire. Ils ont ensuite tenté de voir s’il existait un lien entre ces marqueurs et la personnalité de chacun des volontaires qu’ils avaient évalués en 1985.
Résultats : les hommes dont la nature colérique, dépressive ou hostile est la plus forte ont les taux de protéine C3 les plus élevés. Pour les chercheurs, c’est bien la preuve que les facteurs émotionnels contribuent à l’état de santé en influençant le niveau d’inflammation chronique. En revanche, aucun lien entre personnalité et protéine C4 n’a été mis en évidence.
D’après le chercheur, l’ensemble des participants étaient en « en très très bonne santé » ce qui exclut la possibilité qu’une maladie sous jacente soit à l’origine du niveau élevé de protéine C3.
On savait depuis longtemps que l’état psychologique et la personnalité jouaient un rôle dans les maladies cardiaques, mais on ne sait pas bien quels mécanismes y contribuent. Les résultats de cette dernière étude apportent une nouvelle fois la preuve que c’est probablement à cause de leurs effets sur les mécanismes inflammatoires du corps
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