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Découvrez ce qui fait gagner les All Blacks. Des leçons que vous pourrez appliquer, que vous soyez entraîneur sportif ou manager en entreprise.
Trois fois championne du monde, l’équipe des All Blacks est souvent considérée comme la meilleure équipe nationale de rugby, en raison de son palmarès exeptionnel.
Comment font les All Blacks pour gagner (ce n’est pas qu’une question d’entraînement) ? Pourquoi sont-ils de fantastiques compétiteurs ? Comment transforment-ils une vision en action, un objectif en pratique et la pression en résultats ? Que pouvons-nous concrètement apprendre d’eux ? C'est ce que révèle le livre de James Kerr, Les Secrets des All Blacks (nouvelle édition parue en 2023).
James Kerr a passé cinq semaines en immersion avec l’équipe des Blacks lors de la préparation de la Coupe du monde 2011. Cette position privilégiée lui a permis d’appréhender une culture extraordinaire de la performance et de découvrir que les méthodes All Blacks, fondées sur la culture maorie, constituent un modèle dont tous les managers peuvent s’inspirer pour mener une équipe au succès, que ce soit en entreprise ou au sein d’un groupe sportif.
De cette expérience, James Kerr tire 15 leçons pratiques de leadership qui permettront d’amener une équipe à atteindre ses objectifs majeurs : « gagner, faire triompher ses couleurs et laisser un héritage à ceux qui suivront. »
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Parmi les 15 leçons à retenir des Secrets des All Blacks, en voici 6 :
« D’abord l’humilité. »
L’humilité est inhérente à la culture Maorie. Pour un All Black, aucune tâche n’est trop humble si elle sert le collectif. Un All Black ne s’attend pas à ce qu’un autre fasse le travail à sa place, à ce que les choses lui soient servies sur un plateau.
Le livre prend comme exemple le rituel selon lequel les plus anciens joueurs débarrassent les tables après le repas, ou balaient les vestiaires !
« Le caractère prime sur le talent. »
Au moment de sélectionner un collaborateur, un leader doit mettre plus l’accent sur l’état d’esprit que sur le talent. Un groupe d’individus talentueux dépourvus de discipline personnelle et collective finira inévitablement par échouer. C’est la différence entre une équipe soudée et un groupe d’individus.
Par exemple, le groupe n’a pas conservé des individus athlétiques, pétris de talent, disposant d’une technique impeccable, tout simplement parce que leur comportement était incompatible avec les valeurs de l’équipe.
« C’est quand on est au top qu’il faut tout changer. »
Le succès n’est jamais pérenne. À un instant, tout va bien, et au suivant, nous basculons du mauvais côté de la pente. Le rôle du leader est de savoir quand il faut se réinventer et comment y parvenir.
Une organisation va vers un déclin inéluctable si les leaders ne préparent pas le changement lorsqu’ils sont à l’apogée de la réussite. Quand vous êtes au top de votre jeu… changez de jeu ! C’est la tactique des All Blacks pour rester au meilleur niveau.
« Demander ‘pourquoi ?’ »
Pour accomplir quelque chose de grand, il faut avoir le sentiment d’une mission qui nous dépasse. En répondant à ces questions : pourquoi nous faisons cela, quelle est notre mission supérieure, les leaders ont le pouvoir, en appliquant de façon cohérente des techniques de storytelling, de transformer le destin d’un groupe, d’une entreprise, de concrétiser une vision en action.
« De modestes améliorations effectuées sans relâche. »
Si on identifie 100 paramètres importants pour son activité ou son sport et qu’on améliore chacun d’eux de 1 %, mises bout à bout, ces améliorations feront une grosse différence.
« Faire la passe. »
Un leader doit créer un environnement qui favorise le développement personnel des membres de son équipe, un environnement d’apprentissage qui puisse développer les compétences, les connaissances et le caractère. Les leaders éclairés délèguent délibérément leurs responsabilités afin de susciter l’engagement de leurs collaborateurs et ainsi leur permettre de s’adapter à leur environnement. Les leaders créent des leaders. Ils arment leurs subordonnés d’intention puis s’effacent.
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Le haka, bien plus qu’un simple chant guerrier Maori
Toute équipe qui s’oppose à l’équipe nationale de rugby néozélandaise – les All Blacks – doit faire face au haka, un défi hautement ritualisé lancé par un groupe de guerriers à un autre.
Les foules l’adorent, tout comme les responsables marketing ; il est au cœur de la marque des All Blacks. Ce n’est toutefois pas la raison pour laquelle l’équipe l’exécute. Les All Blacks s’appuient sur le haka pour se reconnecter à leur objectif fondamental, se connecter à l’essence de leur culture, pour convoquer leurs ancêtre et demander leur aide dans la bataille, pour intimider l’adversaire et tisser des liens entre eux.
Les adversaires des All Blacks ont différentes manières d’affronter le haka. Certains tentent de l’ignorer, d’autres avancent à sa rencontre, la plupart l’affronte épaule contre épaule.
Quelle que soit la manière, en son for intérieur, l’équipe adverse sait que ce à quoi elle fait face n se résume pas à un simple groupe de quinze joueurs. Elle est confrontée à une culture, une identité, une éthique, un système de croyance et à un objectif et une passion collective qui outrepassent tout ce qu’elle a connu jusque-là. Souvent, lorsque le haka atteint son paroxysme, l’équipe adverse a déjà perdu.
Pour en savoir plus, lire Les secrets des All Blacks
À propos de l’auteur
James Kerr est écrivain, conférencier et consultant pour de grandes sociétés. Il est spécialiste du storytelling et de la communication narrative des entreprises.
