Pour la planète comme pour la santé, il est préférable d’utiliser les fruits et légumes de saison. Voici la liste des fruits et légumes de mars que l’on retrouve en France, leurs vertus santé et des recettes pour les accommoder.
Une étude récente suggère qu’apprendre à cuisiner jeune conduit à de meilleures pratiques alimentaires et à une meilleure santé plus tard dans la vie.
Pourquoi c’est important
De plus en plus d’enfants et d’adolescents sont en surpoids et obèses. Souvent ce surpoids est dû à des choix alimentaires inadaptés. Si on apprenait aux adolescents et aux jeunes adultes à cuisiner, leur comportement serait-il modifié ?
Depuis quelques années, le temps passé à cuisiner est en déclin pour laisser place à la restauration rapide ou aux plats déjà préparés. Donc les plus jeunes ne peuvent plus observer les parents cuisiner, ni les aider à préparer les repas, ce qui engendre une perte des connaissances des bases de la cuisine.
Lire aussi : Comment aider votre enfant à manger moins de sucre
L’étude
Des chercheurs américains ont voulu explorer le lien entre le développement des compétences culinaires des adolescents et des jeunes adultes et leurs habitudes alimentaires 10 ans plus tard.
Pour cette étude, les chercheurs ont suivi 1158 jeunes âgés de 18-23 ans dans 31 écoles publiques dans le Minnesota. Les jeune ont indiqué leur niveau de cuisine : très inadéquat et inadéquat (19 %), adéquat (56 %) et très adéquat (25%). Il n'y avait aucune différence dans la perception des compétences culinaires en fonction du sexe, de l'origine ethnique, du niveau d'instruction ou de l'âge.
Les chercheurs sont allés voir la répercussion de ces données 10 ans plus tard et ils ont constaté une corrélation entre les compétences de cuisine et la qualité nutritionnelles des repas 10 ans plus tard. Les participants aux compétences « très adéquates » présentaient une plus forte probabilité de cuisiner des légumes tous les jours, avec des cuissons saines. Ils étaient aussi moins susceptibles de consommer de la malbouffe. De plus chez ces participants qui ont eu des enfants, les repas en famille étaient beaucoup plus fréquents.
« Ces résultats démontrent que l’opportunité de développer des compétences culinaires tôt dans la vie peut avoir des effets bénéfiques jusqu’à l’âge adulte et peut-être même pour la prochaine génération », explique Jennifer Utter, auteure principale de l’étude.
En pratique
Il pourrait être utile de développer des programmes d’apprentissage de la cuisine à l’école (collège, lycée) afin d’éviter la perte irrémédiable des compétences culinaires.
En famille, il est bon pour tout le monde de manger des plats faits maison. Faire des gâteaux avec les petits est une bonne habitude à continuer plus tard et la participation des enfants à la préparation des repas, même si elle ralentit parfois beaucoup le processus, doit être encouragée à tous les âges.
Voici quelques livres de recette :
- Bio, Bon et Sain de Chrisitine Calvet
- P'tits déj' et goûters pauvres en sucres de Magali Walkowicz
- L'assiette à malices de Martine Cotinat
Utter J, Larson N, Laska MN, Winkler M, Neumark-Sztainer D. Self-Perceived Cooking Skills in Emerging Adulthood Predict Better Dietary Behaviors and Intake 10 Years Later: A Longitudinal Study. J Nutr Educ Behav. 2018 May;50(5):494-500. doi: 10.1016/j.jneb.2018.01.021. Epub 2018 Mar 7.