Des découvertes récentes révolutionnent notre compréhension du fonctionnement du cerveau et permettent de mettre en place des stratégies pour préserver ou restaurer ses fonctions cognitives.

Les acides gras mono-insaturés, comme ceux de l’huile d’olive, favorisent la longévité, ce qui expliquerait que les personnes qui consomment plus d'huile d'olive vivent plus longtemps.
L’huile d’olive, en particulier extra-vierge, est riche en polyphénols. C’est un pilier du régime méditerranéen et à ce titre, elle a été étudiée extensivement. Dans l’étude PREDIMED, la consommation d’huile d’olive extra-vierge est associée à une réduction des événements cardiovasculaires, surtout AVC. Si le lien avec la santé cardiovasculaire est bien établi, les avantages sur les cancers et d’autres maladies sont moins connus. Des bénéfices potentiels ont été déjà rapportés sur le cancer du sein.
Une étude conduite à Harvard, qui portait sur près de 90 000 participants hommes et femmes, rapporte une forte association entre la consommation d’huile d’olive — plus de 7 g par jour — et une réduction de 19 % de la mortalité cardiovasculaire.
Les auteurs observent aussi une réduction de la mortalité par cancer, maladies neurodégénératives et maladies respiratoires. Le remplacement chaque jour de 10 g de margarine, beurre, mayonnaise et matières grasses laitières par la quantité équivalente d'huile d'olive était associé à un risque de mortalité plus bas de 8 à 34 %.
Dans un communiqué, Marta Guash-Ferré, principale auteure de cette recherche, a expliqué : « Nos résultats soutiennent les recommandations diététiques actuelles pour augmenter la consommation d'huile d'olive et d'autres huiles végétales insaturées. » Elle conseille donc de « remplacer certaines graisses, telles que la margarine et le beurre, par de l'huile d'olive. »
« Il est possible qu'une consommation d'huile d'olive plus élevée soit un marqueur d'une alimentation globale plus saine et d'un statut socio-économique plus élevé. Cependant, même après ajustement pour ces facteurs et d'autres facteurs de statut socio-économique, nos résultats sont restés en grande partie les mêmes. »
Remplacer certaines graisses, telles que la margarine et le beurre, par de l'huile d'olive
Dans une étude parue dans Nature, des chercheurs de l'université de Stanford rapportent les effets positifs des graisses mono-insaturées chez le ver Caenorhabditis elegans, un organisme modèle pour les travaux sur le vieillissement.
Les chercheurs étudiaient à l'origine un complexe de protéines appelé COMPASS, impliqué dans les modifications épigénétiques. L’épigénétique est un processus par lequel l’environnement influence l’expression des gènes, sans changer la séquence du génome.
Ils ont observé que les vers qui n’avaient pas COMPASS avaient une durée de vie augmentée de 30 %, mais aussi qu’ils accumulaient des graisses mono-insaturées dans leur système digestif. C’était une surprise pour les chercheurs que de voir ces vers bien gros vivre plus longtemps dans la mesure où de nombreuses expériences montrent au contraire que la restriction calorique favorise la longévité.
Graisses mono-insaturées et poly-insaturées dans les aliments
L’huile d’olive, l’avocat, les noisettes, sont des aliments qui contiennent des acides gras mono-insaturés. Les graisses poly-insaturées se rencontrent dans les huiles de tournesol, maïs, soja, pépins de raisin...
Pour savoir si l’accumulation de graisses mono-insaturées était importante pour la durée de vie, les scientifiques ont nourri les vers avec des graisses mono-insaturées et polyinsaturées.
Résultats : les graisses mono-insaturées s'accumulaient chez les vers et augmentaient leur durée de vie. En revanche, les graisses polyinsaturées n'avaient pas cet effet. Comme de nombreux animaux partagent le même métabolisme, il est possible que ces résultats soient valables chez les mammifères.
Des découvertes récentes révolutionnent notre compréhension du fonctionnement du cerveau et permettent de mettre en place des stratégies pour préserver ou restaurer ses fonctions cognitives.
Naturopathe, Cynthia Gariépy a suivi la formation au protocole ReCODE du Dr Dale Bredesen. Elle nous livre son témoignage sur son expérience de la maladie d’Alzheimer, comme proche aidante et comme professionnelle.
L'analyse du sang de participants à une expérience de restriction calorique révèle qu'ils ont vieilli plus lentement.