Les maladies auto-immunes sont en pleine augmentation. En cause : l'obsession individuelle et collective pour l'hygiène, mais aussi certaines pratiques alimentaires. Explications et conseils.

La sensibilité au gluten ne disparaît pas avec le temps. Seul un régime sans gluten strict donne des résultats positifs.
Des chercheurs italiens ont voulu savoir comment évoluent les personnes non céliaques qui sont sensibles au gluten (ou au blé). Pour cela, ils ont suivi pendant 99 mois en moyenne 200 personnes ayant reçu ce diagnostic.
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Parmi elles, 148 suivaient un régime sans gluten strict. Au total, sur les 200, 175 (88%) ont vu leur état s’améliorer après leur diagnostic. 145 des 148 personnes qui suivaient le régime sans gluten étaient améliorés, soit 98%, à comparer à 30 des 52 patients qui n’adhéraient pas à ce type de régime (58%).
Parmi les 22 patients à nouveau testés après 22 mois pour leur sensibilité au gluten/blé, 20 réagissaient toujours à la présence de blé.
La sensibilité au gluten ou au blé (NCG/WS pour non celiac gluten/wheat sensitivity) est une condition récemment ajoutée à la liste des troubles et maladies provoqués par les céréales à gluten. Elle se manifeste de plusieurs manières : intestin irritable, mais aussi fatigue, difficulté à se concentrer, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, lésions de la langue et de la cavité buccale, et dans certains cas : troubles neurologiques et psychiatriques comme des neuropathies périphériques, de l'ataxie, de la dépression, de l'anxiété.
Pour aller plus loin : Comment passer au sans gluten, par Brigitte Delaye
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