Une méta-analyse montre que les compléments de vitamine D réduisent la sévérité de la maladie. Mais les effets préventifs de la supplémentation sur l'infection par le SARS-CoV-2 sont controversés.

Les personnes qui manquent de vitamine K ont plus de risque de souffrir de BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive), d’asthme et d’avoir une respiration sifflante.
Notre corps utilise la vitamine K pour former des protéines qui permettent la coagulation sanguine et soutiennent la structure des os. La vitamine K intervient aussi dans le maintien de la pression artérielle, la santé cognitive et peut-être la prévention de la résistance à l’insuline et la réduction du risque de diabète de type 2.
La MGP (Matrix Gla protein) est une protéine dépendante de la vitamine K pour son activité. Cette protéine fabriquée par les chondrocytes et les cellules musculaires lisses est présente dans différents tissus, dont les tissus pulmonaires, où elle inhibe la calcification des tissus.
Dans les maladies pulmonaires obstructives comme la BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive), l’élastine, qui contribue à l’élasticité des poumons, se dégrade et, en raison de son affinité pour le calcium, elle se calcifie. Cette dégradation favorise la progression de la maladie.
Or lorsque les niveaux de vitamine K sont faibles, les fonctions hépatiques sont favorisées au détriment des autres fonctions comme celle du tissu pulmonaire. On sait déjà que le déficit en vitamine K peut se traduire par une calcification des artères. Mais peut-il aussi affecter la santé pulmonaire ?
Des chercheurs de l’université de Copenhague au Danemark ont étudié un échantillon de population générale de 4092 personnes, âgées de 24 à 77 ans. Les participants ont répondu à des questionnaires de santé, passé un examen de spirométrie pour évaluer leur capacité respiratoire et une analyse sanguine pour connaître leur taux de dp-ucMGP. La MGP déphosphorylée et non carboxylée (dp-ucMGP) est un biomarqueur du statut en vitamine K. Plus son taux plasmatique est élevé, plus la personne est carencée en vitamine K.
Les chercheurs ont constaté que le volume expiratoire maximal par seconde (VEMS) était plus faible chez les personnes qui avaient moins de vitamine K, ce qui signifie que leur capacité respiratoire était réduite. En outre, un statut inférieur en vitamine K était associé à la BPCO, à une respiration sifflante et à l'asthme.
Par conséquent, les participants ayant des niveaux de vitamine K plus faibles couraient un risque plus élevé d’avoir une fonction pulmonaire dégradée.
Cette étude paraît dans la revue ERJ Open Research.
La vitamine K est une vitamine liposoluble qui se présente sous trois formes :
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