Pour la planète comme pour la santé, il est préférable d’utiliser les fruits et légumes de saison. Voici la liste des fruits et légumes de mars que l’on retrouve en France, leurs vertus santé et des recettes pour les accommoder.
Deux nouvelles études réalisées par l’Organisation mondiale de la santé révèlent des taux inquiétants de sucres dans les préparations vendues pour les bébés de moins de 6 mois.
Pourquoi c’est important
L’OMS recommande l’allaitement maternel exclusif jusqu’à 6 mois. L’introduction des aliments solides représente un complément et le lait maternel doit rester l’aliment de base durant la première année.
Dans le cas où les parents jugent leur enfant prêt à un diversification plus précoce, c’est-à-dire dès 4 mois, ils doivent savoir que le sucre contenu naturellement dans les fruits et les légumes convient aux nourrissons mais qu’il faut rester très vigilant quant à la composition des aliments industriels dont l’étiquetage prête souvent à confusion.
De fait, deux études menées par l’OMS montrent que de nombreux aliments destinés aux nourrissons sont inadaptés à leurs besoins et représentent un frein et même un danger pour leur bon développement.
L’étude
Dans ces études, les chercheurs ont répertorié les aliments pour nourrissons vendus dans quatre villes européennes : Vienne, Sofia, Budapest et Haïfa.
Le contenu nutritionnel, les emballages, les allégations et la promotion de 7955 boissons et produits alimentaires différents ont été étudiés.
Résultat : dans 3 villes, 28 à 60 % des produits sont commercialisés comme convenant aux nourrissons de moins de 6 mois. Parmi ces produits, plus de la moitié compte au moins 30% de sucres totaux, un tiers d’entre eux contient des sucres ajoutés, des jus de fruits concentrés et des édulcorants.
Des chiffres préoccupants quand on sait les effets que peuvent avoir le sucre, les édulcorants et les arômes artificiels (dits naturels) sur le corps. En plus, ces produits sont susceptibles d’influencer les préférences gustatives des enfants en augmentant le goût pour les aliments plus sucrés.
En pratique
Une harmonisation permettrait d’éviter ce genre de dérives. En effet la législation européenne autorise la mention selon laquelle un aliment est approprié pour les nourrissons de moins de 6 mois, alors qu’elle est interdite par le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel et qu’elle ne va pas dans le sens des recommandations de l’OMS.
L’Organisation travaille à limiter le marketing et à mettre fin à la promotion des substituts du lait maternel. De nouvelles directives visent à réguler le profil nutritionnel de ces produits pour enfants dans un projet mis actuellement à l’essai dans plusieurs pays.
Sur l’étiquetage, le sucre est caché derrière de nombreuses dénominations, et il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. LaNutrition a décrypté les différents sucres et édulcorants glucidiques dans le but de pallier la désinformation qui est faite sur les produits industriels.