Des découvertes récentes révolutionnent notre compréhension du fonctionnement du cerveau et permettent de mettre en place des stratégies pour préserver ou restaurer ses fonctions cognitives.

Une étude anglaise récente a évalué les effets des protéines sur la masse musculaire, en fonction de leur origine végétale ou animale, chez les personnes âgées.
Maintenir une bonne masse musculaire quand on prend de l’âge est crucial pour éviter les chutes et les fractures. Les muscles sont fabriqués en permanence par le corps à partir des acides aminés, les constituants de base des protéines. En vieillissant, cette synthèse musculaire se fait moins bien. Elle est favorisée par l’exercice d’où l’intérêt de maintenir un niveau d’activité physique suffisant mais l’apport en protéines reste important.
Des chercheurs anglais se sont demandés, à l’heure où les protéines végétales sont mises en avant pour leurs atouts écologiques, si ce type de protéines était aussi efficace que les protéines d’origine animale pour maintenir la force musculaire des personnes âgées.
Une équipe de chercheurs du King’s College de Londres a mesuré les changements musculaires chez deux groupes de participants : le premier groupe ne mangeant que des protéines végétales, le second groupe consommant aussi des protéines animales.
Ils ont découvert qu’il faut plus de protéines végétales que de protéines animales pour obtenir une réponse comparable en termes de synthèse musculaire. Les protéines végétales permettaient toutefois un maintien de la taille et de la qualité des muscles.
Il est important de noter que cette étude n'a comparé que deux sources de protéines végétales, à savoir le soja et le blé, aux protéines animales. Les recherches se poursuivront sur d'autres types de protéines végétales telles que l'avoine, le quinoa et le maïs.
Les besoins en protéines des personnes âgées sont supérieurs à ceux des gens de moins de 65 ans, précisément parce que la synthèse musculaire se fait moins bien avec l’âge. Si on veut réduire ou arrêter les protéines animales à cet âge, il faut donc impérativement ajuster l’apport total en protéines, sous la supervision d’un professionnel de santé. Les protéines végétales sont plus favorables à la santé cardiovasculaire que celles d’origine animale, donc ce changement peut être souhaitable pour différentes raisons.
L’idéal reste cependant, pour une personne âgée, de manger les deux types de protéines (puisque l’appétit diminue aussi avec l’âge, il peut être difficile de manger suffisamment de sources végétales de protéines).
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