Parce que les conseils diététiques classiques ne marchent pas, le moment est venu d'essayer d'autres approches.

Pr Brand-Miller : Les repas qui élèvent la glycémie augmentent la sensation de faim, le nombre de calories ingérées et le cholestérol total. Ils s’opposent aussi à la diminution des graisses corporelles. Les individus qui consomment des aliments raffinés riches en amidon accumulent plus de graisses corporelles que les autres. Un régime à IG élevé augmente le risque de diabète et de maladies cardiovasculaires. Chez les diabétiques, le taux moyen de glucose dans le sang est plus élevé, ce qui augmente le risque de complications.
Je ne suis pas d’accord. Je peux vous montrer de très nombreuses études dans lesquelles l’IG d’un aliment isolé prédit l’IG d’un repas.
Les différences individuelles ne sont pas énormes au point de remettre en cause la valeur de l’IG. Les différentes valeurs individuelles tournent toutes autour de la moyenne du groupe, elles sont du même ordre de grandeur. Surtout et c’est ce qui est important, c’est que pour tous les individus, la hiérarchie des aliments est la même : l’IG des pommes de terre est supérieur à celui du pain qui est lui-même supérieur à celui des pâtes etc.
Là encore je ne suis pas d’accord. Si les non scientifiques ont pu comprendre dans le passé que les sucres étaient « rapides » et les amidons « lents », ils peuvent comprendre que les glucides à IG bas sont lents et les glucides à IG élevé sont rapides.
Oui seulement si les glucides sont choisis avec attention. Je pense que les autorités de santé ne devraient pas recommander un seul type d’alimentation mais plusieurs afin que chacun puisse y trouver son compte. La diète méditerranéenne, les régimes indigènes comme ceux des Eskimos ou des Aborigènes d’Australie n’étaient pas des régimes pauvres en graisses et riches en glucides. Pourtant ces alimentations ont toutes montré qu’elles étaient saines. Je crois qu’un régime pauvre en graisse et riche en glucides n’a de sens que s’il est à base de glucides d’index glycémique bas.
Lui et moi nous rejoignons sur bon nombre de sujets. Nous avons beaucoup travaillé tous deux sur les alimentations paléolithique et indigènes. Ce sont donc des sujets que nous connaissons bien. Je suis d’accord pour dire que les céréales sont à double tranchant. Je ne pense pas qu’il faille encourager la consommation de céréales raffinées. De là à dire que les céréales complètes sont une bonne chose ? C'est aller un peu vite…
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Depuis les années 1980, les autorités de santé et les nutritionnistes distinguent deux types de glucides : les simples et les complexes. Mais d’où vient cette distinction ? Pourquoi doit-on l’oublier aujourd’hui ?
Une étude de Harvard publiée dans The Lancet Public Health * associe les régimes pauvres en glucides et très riches en glucides à une espérance de vie plus faible. Décryptage.